© mistaken

NOM(S): o'rourke PRÉNOM(S): rain sara DATE DE NAISSANCE: dix huit septembre. ÂGE: vingt trois ans. NATIONALITÉ: she's a galway-girl (irlandaise.) ÉTAT CIVIL fiancée. GROUPE : cold hard bitch.

J’étais là, j’apprenais à maîtriser la violence que j’éprouvais face à ma famille. Mon visage restait de pierre face à cette misérable vie que mes parents nous imposaient, tandis que mes soeurs vivaient dans une illusion de joie que j’arrivais à intercepter avec rancoeur. Je m’étais vouée à la déchéance à l’âge de cinq ans. Cette vie me semblait futile et vide de sentiment fort et mon enfance me l’a prouvé de a à z. Mes parents travaillaient dans les pompes funèbres, et mes deux soeurs se nomment Joy et Jane. Joy était la plus grande, elle avait dix ans et clamait haut et fort que plus tard, sa pierre tombale serait rose fluo, qu’elle n’aime pas les barbies, mais que plus tard, elle ressemblera à une barbie, tandis que Jane, sept ans, qui était vraiment idiote ne jurait qu’avec les séries américaines que je détestais. Mais mes parents les aimaient, les sortaient, étaient fières d’elles, c’était comme s’il n’y avait rien à dire de moi, vu qu'ils n'en parlaient pas. Je ne provoquais aucune dispute, je ne révélais aucun sentiment extérieur mis à part un calme serein dont j’étais la reine, mes notes frôlaient la perfection -à cinq ans ce n’était pas bien dur-, et je me réfugiais dans ma chambre lors des réunions familiales. Je ne ressentais rien, mis à part une nonchalance hors du commun pour mon âge. Une fille à l’école s’était liée de moi, on jouait, on parlait peu. Je l’aimais bien cette gamine, elle changeait de l'absurdité du monde dans lequel on vivait, elle semblait aussi perdue que moi lorsqu’on observait le monde. On ne savait pas encore à l’époque, sur quoi on aboutirait.


Je m’étais faite à l’absurdité de la vie. J’enterrais la haine qui me dévorait car j’étais persuadée de son impuissance devant ce monde capitaliste. Ma vie avait changé, mais pas mes idées. Je m’éclipsais quelque fois dans la déchéance, ou plus, j’avais obtenu quelques diplômes, mais je ne bougeais pas mon cul préférant largement garder un gosse bercé d’illusions. Je profitais du bon temps, mais j’étais devenue sans coeur, personne ne m’intéressait, j’avais des connaissances, je sortais des fois, mais tout le monde m’agaçait, j’avais l’impression qu’ils étaient tous dans un monde parallèle, qu’ils étaient à côté de leurs vies. Mais voilà qu’un jour, lorsque ma mère m’annonça la venue d’un ami de la famille que je compris ma faute, ils n’étaient pas dans un monde parallèle, c’était moi. « Rain, voici Jeremy. » Ma tête se releva, ne portant pas de plus grande importance que ça à cette tête blonde, il paraissait niais et plaire à Jane, mais celle-ci était déjà mariée, tout comme Joy. Je décernais le plan machiavélique de mes parents, nous ranger une par une, avec un ‘bon’ mari. Absurdité de la vie, nous y voilà. Voilà à quoi tu nous pousses, tu m’as tellement dégoûté de la vie, tu m’as tellement interdis de croire au prince charmant, que je l’accepte. « Madame O’Rourke, on a à vous parler. » Jeremy me presse contre lui, il ne me comprenait pas. J’imaginais notre futur mais je n’y prenais guère attention, je savais ce que la vie me réservait, elle semblait bien terne. Il semblait être amoureux de moi, en tout cas, il le pensait, peut-être que ça me suffira. Sa beauté séduisait toutes les filles, mais son intelligence me laissait bouche bée. Plus bête, tu crèves. Aucune logique, aucun sens de la perspicacité. « On est fiancée. » Mes parents semblaient joyeux, enfin débarrassés de leurs trois filles, Joy n’était pas là, et Jane cherchait déjà à séduire Jeremy, elle était partie dans le tourment des hommes. Moi, je buvais le champagne, encaissant le taux d'alcoolémie qui coulait dans mon sang.


Je trouvais la vie lassante, elle était comme je l’avais prédis. Les seuls moments de plaisir que j’éprouvais c’était quand j’étais défoncée, si ce n’est pour dire artificiel. J’ai vingt trois ans et ma thèse qui perdure depuis dix huit ans a été bousculé violemment à cause de cet homme. J’étais perdue devant un choc qui transformait mon éducation psychique. Il me faisait découvrir la vie par son absurdité, avec le bon côté des choses, je le trouvais fascinant, mais je le détestais pour ce qu’il me montrait, par mon mauvais jugement, mon coeur était perdu dans les sentiments qu’il éprouvait face à lui. J’avais envie de tout claquer pour lui, de dévoiler cette haine qui grandit en moi depuis l’enfance, démontrer mon point de vue, et quitter Jeremy. Mais j’étais trop lâche, j’avais peur des conséquences, ce sentiment inconnu pour moi était flippant, et vivre pour lui et devenir indépendante me plaisait, je restais perplexe. Et je l’ai fait. J’ai tout claqué, et je me suis tirée en Jamaïque.

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PSEUDO/PRÉNOM: astroubi. ÂGE: mineure. FILLE/GARS: fille. PAYS: kazakstan. *out* -france- COMMENT AS-TU CONNU HEARTQUAKE ? bazzart COMMENT LE TROUVES-TU ? maman ils viennent d'où les nuages ? de la jamaïque mon fils ! Mythique ! J'aime. AVATAR: natalie portman SCÉNARII OU INVENTÉ ? scénarii FRÉQUENCE DE CONNEXION: 5/7. MOT DE LA FIN: aha je vais y réfléchir (:

bienvenue sur le forum.
bon choix de scénario (:
bonne continuation.

Anderson, c'est normal, ce scénario est parfait. . Je l'adore.

Merci

Yeaah, Portman rocks.
Bienvenue

Anderson Caufield-White a écrit: