Heartquake
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 i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.

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Anderson Caufield-White
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i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. Vide
MessageSujet: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 9:48

    J'ai passé toute la nuit chez une autre. Jessica cette fois. Trop maquillée, buveuse de lait de soja, amoureuse des gros chats à poils longs. Râleurs et puants. Ça n'a pas trop collé entre nous. Elle beuglait trop fort pendant l'effort, et j'étais vite lassé par son rire de greluche. Les femmes me paraissaient bien fades, ces derniers temps. Mon départ en Jamaïque avait pour but, à la base, de m'éloigner le plus possible de Rain. Non. Ne pas penser à elle. Ne pas penser à elle ! Je me frotte le visage et pousse un soupir las, en enfilant un tee-shirt sentant la transpiration. Mon nez se fronce. J'ai hâte de me changer. Je n'en peux plus de porter la carcasse, la vieille crevasse que je suis. Un petit SMS d'insultes à mon cousin, et je pars de l'appartement de la blondasse écervelée.
    Je passe la matinée à traîner dehors, guitare sur le dos. Je me pose à un café, bois une bière bien fraîche et me prélasse sous l'agréable soleil jamaïcain. Je finis par prendre un copieux petit déjeuner, qui fera probablement un copieux petit trou dans mon porte-feuille. Qu'importe. Notre groupe a suffisamment de succès pour que je puisse me permettre de tels achats. Tout est faramineux maintenant. Et quand on sait d'où je viens, on peut comprendre que je veuille en profiter au maximum. Je finis par me bouger le cul vers midi, alors que les rayons tapent de plus en plus, et prends mon quad - oui je me promène en quad parce que je suis un gamin - pour rentrer à l'appartement. Un dernier SMS à Sidney pour m'assurer qu'il n'y est pas avec sa dulcinée. C'est vrai quoi, je n'ai pas très envie de me taper des hululements d'excités de la vie dans tout l'appartement alors que je regarde un match de basketball.

    J'arrive et souffle, en essuyant la sueur qui perle sur mon front. Sid n'est pas là, je n'entends aucune musique de taré, aucun cri, aucun rire... Rien. Le calme complet. Un sourire se dessine sur mon visage ; le sourire de celui qui est soulagé d'avoir sa paix. C'est tellement rare que l'appartement ne soit pas squatté par les deux nymphomanes. Je pousse la porte, dépose mon casque et retire directement mon t-shirt en me dirigeant tout droit vers la salle de bain, dézippant ma braguette, prêt à sauter dans une douche froide (et non pas sur une fille !). Cependant, je suis obligé de passer par le salon pour atteindre ma douche. Et... Et il y a quelqu'un sur le canapé. Je me fige, le souffle coupé. Mon coeur n'existe plus. Je dois être en train de mourir.
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Rain O'Rourke
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 10:13

    je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça, j’aurais peut-être du rester dans ma spirale enfin de compte. J’errais dans l’appartement de Sidney attendant qu’il daigne apparaître dans son appartement, en le connaissant je pouvais attendre des heures, en pesant le pour et le contre de mes actes. Mon coeur était satisfait d’être là, heureux de le revoir, hâte de retoucher ses courbes contrairement à ma raison : ses sentiments s’entre-mêlaient dans une chute infernale. La Jamaïque. Le pays de bob marley, le pays d’usian bolt. Shakespeare a raison, raison et amour ne vont guère ensemble par les temps qui courent. Je m’étais perdue moi-même dans mes sentiments passionnels. J’étais devenue folle de ne plus le voir, et je savais que la folie reviendrait hanter mon corps lorsque je le reverrais. Dans ma tête un système d'échappatoire se formait, prêt à quitter la Jamaïque par une solution tordue, je repartirais dans la vie qu’y m’étais dédiée.

    Il faisait chaud dans ce pays à la noix, alors je décidais d’emprunter un tee-shirt à Sidney, il ne m’en voudra pas. J’ôtais mon tee-shirt irlandais pour le remplacer par ce truc hippie qui me plaisait bien, et remplaçait mon jean par un short en jean court. Une fois à l’aise j’inspectais les lieux et mon coeur se resserra lorsque je compris qu’ils avaient monté leur groupe, enfin. Et je n’en savais rien, on ne m’avait pas prévenu, mais pourquoi m'aurait-on prévenu de toute manière. Qu’est-ce que je foutais là, je n’avais été qu’un mois avec Anderson, et me voilà à prendre l’avion pour le rejoindre. J’étais folle. Je ne me reconnaissais plus, la haine que j’arrivais à camoufler, la puissance qui était cachée en moi ressortais, je devenais moi-même et ça me faisait peur. La porte s’ouvrit, je me redressais prête à sortir un speech à Sidney pour m’enfuir. Je lui dirai que j’avais tort, qu’il avait fuit, je n’avais rien à foutre là, il essayera probablement de m’en dissuader mais je lui dirai non. Seulement, mes plans allaient être annulés. Mon coeur se comprima dans sa cage thoracique, je n’étais plus apte à faire un seul pas. Je n’avais pas prévu de lui faire face, direct. Il était là, torse nu. « Andy » mes mots semblent résonner dans le vaste calme jamaïcain, mon cerveau n’était pas prêt à une rencontre si soudaine. « Je passais rendre visite à ton cousin. » Excuse absurde, c’est faux. Pendant que mes yeux le regardaient, je sentais mon coeur exploser. J’avais envie de lui crier tout ce que mon coeur portait, de lui crier ma haine depuis qu’il est parti en Jamaïque, mais que j’y suis allée quand même. Bref, être avec lui de nouveau, ma raison avait disparue et mon coeur avait l’emprise désormais.
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Anderson Caufield-White
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 10:24

    Je ressentis un relent si violent que j'étais étonné de constater que je n'avais pourtant pas flanché sous le flot d'émotions qui me submergeait, similaire à un tsunami. Ce visage eut l'effet d'une bombe en moi ; il semblait que mon coeur s'éparpillait dans ma peau en milliers de morceaux. Et ces bouts disloqués, pointus, brisés me déchiraient de l'intérieur. Ils me coupaient les veines, trouaient mes parois et brûlaient ma chair. Je n'étais plus qu'un misérable tas de cendres, il me semblait. Elle se tenait là, debout, comme un mirage dans le désert. Un oasis. Fantomatique et irréelle. Pourtant belle et tangible. J'allais pleurer si je ne vomissais pas. Je réprimais ma nausée et fronçais les sourcils, alors qu'elle prononçait mon prénom. Jamais je n'ai jamais autant détesté et aimé l'entendre, provenant de cette bouche que j'avais tant embrassé, et aimé, durant ce mois. Un mois avait suffi à me faire écrire plus d'une dizaine de chansons sur elle. Merde quoi ! J'avais envie de hurler, de balancer quelque chose contre le mur, de renverser un vase Bob Marley pour qu'il s'écrase contre le sol. Pour qu'il soit la représentation fidèle de l'état de mon coeur actuellement. Je me mordis la lèvre inférieure et baissais la tête. Elle venait voir Sid, bien évidemment. Elle mentait. Je savais quand elle mentait, parce que je l'entendais tout le temps mentir au téléphone, avec son fiancé. Son crétin de fiancé, avec sa tête de con. Je me souviens avoir été intrigué par la figure stupide qui avait pris la main de mon amante. Je l'avais vu alors que je la suivais jusqu'à leur rendez-vous. Il était beau, je crois.
    J'avais été jaloux et j'avais très mal vécu ce sentiment. Je n'avais jamais été jaloux auparavant. Cela devenait de plus en plus chaotique, en moi. Alors, je n'avais eu d'autre choix que de fuir. De la fuir. Et voilà qu'elle revenait, qu'elle m'éclatait en pleine tronche. Avec une excuse de merde. Je les savais amis, Sidney et elle, mais ils n'étaient pas aussi proches. Si ? Sidney ne m'aurait jamais piqué Rain, bien qu'elle soit d'une beauté farouche et ensorcelante. Ma Rain. Ma reine.

    - Il n'est pas là, répliquai-je d'une tranquillité qui m'étonna moi-même mais d'une voix plutôt sèche.

    Il me fallait un joint. Je la détournais, sentais son odeur pendant une seconde, suffisante pour me faire fermer les yeux, et me dirigea vers le canapé pour y poser mes fesses et sortir de la drogue de la poche de mon jean. J'évitais de la regarder, les yeux rivés sur l'herbe magique.
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Rain O'Rourke
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 10:45

    « Il n’est pas là. » ses mots étaient cassants, mais mon envie demeurait, la mélodie de sa voix était comme une douceur, je sentais le bien que juste sa voix me procurait, sentir sa voix intérieur parler de nouveau. Je restais debout tandis qu’Anderson s’asseyait sur le canapé prêt à rouler. Il s’enfuyait par ce biais qu’on utilisait à Londres, c’était un de nos jeux, fumer, fumer jusqu’à être affalés dans sur le canapé, jusqu’à dire de la merde et oublier après, vivre dans un monde de déchéance pour après prendre du plaisir charnel. Tous ces souvenirs n’étaient trop qu’affreux pour moi. Je le voyais, là, à quelques mètres, mais tellement inaccessible. Il restait de pierre, je restais de pierre, notre orgueil nous perdra. Son odeur me parvenait, je sentais une odeur féminine derrière sa transpiration, mon coeur n’en pouvait plus, il semblait être à bout. Je restais plantée là comme une cruche, alors que j’avais tout envoyé en l’air juste pour être avec lui présentement, pour le revoir de nouveau, sentir sa présence de nouveau. Mon corps ne s’était pas détaché de son emprise, et il ne voulait plus le quitter. Ma raison voulait pousser Andy à bout, lui dire que j’étais toujours avec Jeremy, que le mariage était dans un mois, à mentir. J’avais tout annulé, j’avais tapé une crise et j’étais partie sur un coup de tête. « Ecoute Andy... » je m’assoies à ses côtés, il a roulé un joint parfait, je me perds dans ma raison, mon corps s’entremêle et c’est comme si j’étais défoncée avant l’heure. Aucuns de mes muscles parviennent à effectuer un mouvement, ma bouche semble pâteuse. « y’aurait pas à boire ? » mon esprit m’achèvera un jour accompagné de mon orgueil. Mon auto-orgueil répondait à ma place, ce n’était pas moi qui disait ces mots, c’était mon masque. Celui que je gardais précieusement, qui me faisait office de protège. Car il fuyait la vérité, l'âpre vérité qui me hantait. Je n'ai jamais été une fana des premiers pas, je ne savais s'il fallait que je plonge ou s'il fallait que je demeure là, à attendre Sidney et passer pour une cruche, ce qui m'agace, se sentir inférieur et débile est un sentiment horrible. Je découvrais peu à peu l'appartement, à la recherche d'une boisson fraîche n'importe laquelle, je m'en foutais. alcool, eau, sirop, sodas. Juste fuir ce regard perçant qui perçait mon coeur rien qu'à sa vue. Mon instinct de survie me guidait sans que je lui indique un quelconque sentiment, il avait compris, et pas moi.


Dernière édition par Rain O'Rourke le Dim 6 Juin - 16:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 11:09

    Tandis que je m'appliquais à me rouler un bon et gros joint, je sens que Rain est dans les parages, prête à s'approcher et à foutre ma vie en l'air ; je me souviens, quand on s'est rencontrés dans ce fichu bus, je n'avais pas pensé que cette relation allait être aussi bouleversante. Et durable, d'un côté, car Rain a été la première femme que j'avais envie de revoir. Je l'ai côtoyé pendant un mois, sans jamais me lasser, haïssant Jeremy et vivant tous ses départs comme une sorte de rupture. C'était terrible pour moi, celui qui ne tombait pas amoureux. Je tombais petit à petit sous le charme, mais ce n'était plus que physique. C'était au-delà, et c'était son âme qui m'émoustillait. Ce n'était plus seulement son corps qui me rendait dingue, c'était aussi sa façon d'être que j'appréciais ; j'aimais ses mots. Ses mots qui pouvaient me tuer en deux secondes, tout comme me donner envie de faire l'amour avec elle. J'ai encore des souvenirs précis des formes de son corps, des voluptueuses étreintes que nous avons échangé, j'ai encore toutes ces photographies dans mon esprit. Et la voilà, ici, dans mon appartement, en Jamaïque, venue pour voir Sid... Pour me voir, plutôt. Je le sais. Je le sais et putain, qu'est-ce que ça me fout mal.
    Elle me dit de l'écouter. Je n'en ai pas du tout l'intention. Ma mâchoire se crispe, parce qu'elle a encore prononcé mon prénom. Rain doit comprendre que je ne veux pas la voir, surtout pas, mais elle insiste. Elle insiste et commet le crime suprême de s'installer à mes côtés. J'ai l'impression qu'on m'assène une multitude de coups de poing dans le ventre, et j'ai la peur qui m'arrache les tripes. Je suis en train de mourir. Son parfum chatouille mes narines, et c'est fou comme j'ai envie de pleurer. De vomir. Je m'essuie le nez avec le dos de ma main, renifle et replie mes lèvres en les mordillant pour ne pas risquer de parler. Je fronce les sourcils et ne la regarde toujours pas, concentré sur mon joint. Je me tortille quelques secondes avant de choper mon zippo et d'allumer Mary-Jane. La seule femme de ma vie. Je tire la première taffe, lui accorde enfin un regard alors qu'elle me demande s'il y a quelque chose à boire ; je lui montre la cuisine d'un mouvement de menton en reprenant une latte de ma cigarette magique.
    Je suis rarement silencieux de la sorte. Mais je sais que si je parle, je vais dégueuler du sang et des mots méchants. Alors le mutisme est ma seule arme, ma seule protection, avec la drogue.
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Rain O'Rourke
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 11:27

    Il restait là, sans rien faire. Aucun bruit ne parvenait de sa bouche, mon coeur avait mal. Revenant avec une bière chaude, la seule chose que j’ai trouvé dans l’appart, je reviens dans le salon, sentant la drogue venir à mes narines avec l’odeur chaleureuse qu’elle provoquait en moi, mais je n’étais pas venue ici pour fumer, et si je voulais pratiquer ce chemin de la décadence je ne resterai pas avec lui et je me tirerais me fumer un gros joint personnel dehors, sans ce sentiment qui me ronge les entrailles. « Bon, écoute, je vois bien ce que t’es devenu, j’espère que ton groupe marchera, moi je me casse, je vois pas ce que je fou ici. J’enverrai une invitation du mariage à Sid, mais ne viens pas, s’il te plaît. » Mes mots me brisèrent, je ne savais pas comment je pouvais évoquer autant de méchanceté envers lui, envers Anderson, celui qui fit découvrir ces sentiments à mon petit coeur, tout ce que j’avais découvert se brisait en mille morceaux, irrécupérables, j’avais raison à cinq piges et j’ai tort à vingt trois ans. J’attrapais mes bagages, et trouva un bout de feuille et un stylo pour laisser un petit mot à Sidney. Tout était plus simple comme ça. Ne plus le revoir, oublier ce que mon coeur avait délaissé depuis que je suis née, l’amour n’était pas pour moi, la preuve devant moi était irrévocable. Quand les gens sont amoureux, c’est simple, ils ne veulent plus se quitter jusqu’à ce que cette folie parte, mais cette passion ne m’avait pas quittée, elle était restée cloîtrée dans mon coeur, me susurrant de le retrouver. Voilà où ça m’avait mené, niquer de la thune pour venir en Jamaïque, et pour une désolation sans retour. J’allais vers la sortie lugubre de l’appartement, m’interdisant de pleurer alors que mes membres se crispaient, je n’étais apte à plus rien, mon futur avait été écrit, et j’avais cru qu’il était en mon pouvoir de le changer, et malheureusement j’ai eu faux, depuis que je le connais, je vise toujours dans le mauvais camp. Je vais me ranger, je bosserai comme tout le monde, j’aurais des gosses comme tout le monde, je deviendrai comme tout le monde et j’arrêterai de torturer mon esprit. J’adressais un dernier regard vers la porte, le soleil à son apogée brûlant ma peau pâle, j’avais gardé sur moi le tee-shirt de sid, je lui enverrai par la poste, je ne pouvais pas me permettre une nouvelle confrontation.

    Je décidais de reprendre le contrôle de moi-même, je ne supportais plus cette peur qui m’envahissait, une peur qui m’était inconnue jusqu’à lui. Je n’ai jamais eu peur, je fonçais toujours la tête haute, et je partais la tête relevée, j’avais l’impression d’être nulle, j’avais tout fait foirer, tout ça pour simplement un inconnu. Un anglais. Comme Jeremy, ma raison me gronde dans mon intérieur, Jeremy était fou de moi je n’avais réussi qu’à le blesser, une fiancée trompant avant le mariage son futur mari n'était pas digne.
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 13:31

    Et si je ne voulais pas écouter, merde ?! Je fume tranquillement mon joint, couvert de sueur, complètement collant - j'ai d'ailleurs peur de me détacher du canapé car je sais que ça va m'arracher la peau - et je n'ai pas besoin d'une meuf du passé pour venir ruiner ma journée ! J'étais attaché à Rain, et c'était inadmissible pour moi. Je n'allais tout de même pas me mettre à l'aimer, si ? Je n'en étais pas capable. Et puis, même, je ne pourrais pas la rendre heureuse du tout. Je n'ai jamais été fidèle, je ne sais pas du tout ce que c'est que d'être en couple, avec quelqu'un, d'entretenir une relation exclusive. Je ne rêve pas d'un amour à la Sidney et Tabbie, mais en fait, c'est vrai que quelque part je les envie. Je les envie car ils sont carrément dingues l'un de l'autre, et parce que je sais qu'ils ne se lasseront pas. C'est putain de fusionnel entre eux, et je trouve ça foutrement bien pour mon cousin. Mais je n'étais pas prêt, et je ne le serai jamais, à m'enfermer dans une liaison monogame avec une fille, moi. C'est pas comme si on m'avait donné le mode d'emploi pour savoir comment je dois traiter une femme aussi magnifique et inspirante que Rain ! Je ne supporterai pas de lui faire davantage de mal encore, j'en fais assez avec ce silence qui griffe ma cage thoracique.
    Je fume continuellement mon joint, ne laissant que quelques secondes de répit à mes poumons crasseux et goudronnés de nicotine droguée. Je ferme les yeux, frotte mes paupières avec mon pouce avant de relever les yeux sur Rain, prenant ses affaires, écrivant un mot. Elle était sublime, là, brisée, dégoûtée, souffrante. Elle était si belle que j'en ressentais encore l'excitation à l'aube de nos rapports. La même excitation, intacte. Le même désir qui enflammait mes veines et faisait battre mon coeur ; mes palpitations effrénées reprenaient quand je posais mon regard sombre sur elle. Rain O'Rourke, l'irlandaise la plus séduisante et sexuelle de l'univers. La femme la moins lassante de mon existence. Ma muse apocalyptique. Celle qui ne m'a jamais autant effrayé et fasciné à la fois ; celle qui me donne tant envie de l'aimer.
    Et maintenant qu'elle se casse, je suis là, le jean ouvert, les fesses suantes, le joint entre mon index et mon majeur, la bouche entrouverte, l'expression interdite et stupide. Sombre con. Devrais-je me raisonner ? Qu'est-ce qu'on est supposé faire dans des situations aussi dramatiques ? Ne serait-elle pas plus heureuse avec ce connard de Jeremy ? Qu'est-ce qui la rendrait heureuse, exactement ? Où est son bonheur ? N'a-t-elle pas fait tout le voyage jusqu'à lui ? Merde, Andy ! Réveille-toi bordel ! Ne laisse pas toutes tes mélodies et paroles claquer la porte comme ça !

    - Rain, soufflai-je dans un murmure, pour moi-même, comme une illumination divine.

    Je tenais toujours ma cigarette entre mes doigts, alors que mon tee-shirt traîner par terre. Je me mis à courir vers la sortie, et j'ouvris la porte en grand, la faisant claquer bruyamment contre le mur. Rain était là, en train de tirer ses affaires jusqu'à la circulation. Je mordais ma lèvre inférieure, les bras ballants. L'air penaud. Et la voix étranglée mais forte :

    - Attends, Rain. Tu ne vas quand même pas te marier avec ce... Ce... Enfin, tu vois...
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Rain O'Rourke
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 13:50

    Je mords ma lèvre jusqu’au sang pour bloquer ces immondes larmes, car non je ne pleure pas. Pleurer c’est pour ceux qui s’attachent, pour ceux qui ont peur. « Rain » sa voix me fait l’effet d’un couteau dans le coeur, je fais un pas, je ne voulais pas me retourner, ressentir un espoir était se tuer une seconde fois. « Attends, Rain. Tu ne vas quand même pas te marier avec ce... Ce... Enfin, tu vois... » Sa voix est comme le doux chant des sirènes, il m’appelle. Mon coeur prend ma raison et se retourne d’un coup de grâce. Je le vois, là, torse nu, les bras ballants qui faisait ressortir sa peau blanchâtre qui m’avait fait faillir. Mais je ne comprends pas, comment peut-il me dire ça, là comme ça. M’annoncer en pleine face, après avoir fui que je ne peux pas me marier avec Jeremy, je crois qu’Andy n’a jamais saisi dans quelle position m’avait placée ma famille, et je me laissais bercer par ses beaux discours sur la liberté. Je me suis faite à Jeremy, c’est un brave type, j’suis sûre qu’il ne me trompera pas tant qu’il ne sera pas encore PDG car je suis persuadée que son fantasme est de se taper la secrétaire, oui c’est bien le genre. « Andy, t’es bien gentil de me sortir ça, là comme ça. » Un cri sortit tout droit du coeur, un cri désespéré. « Finis ta phrase, ce quoi ? » La curiosité l’emportait sur mon esprit -il se délivre une réelle bataille dans mon cerveau-, je souhaitais entendre ce qu’il ressentait, je voulais qu’il m’explique, je voulais être avec lui. Je voulais cet espoir qui m’effrayait.

    Je n’avais jamais aimé personne. Personne n’était digne que je lui porte son amour, mes soeurs me dégoûtaient, mes parents étaient des égoïstes égocentriques, et personne n’a attiré mon attention. C’est pour ça, qu’au bout du compte, on se donne une raison qui expliquerait mon état, mais voilà que je suis montée dans ce foutu bus, et que j’ai réalisé mon tort et faux jugement.
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Anderson Caufield-White
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 14:07

    Rain avait toujours été une fille extraordinaire, riche et pleine de ressources ; cultivée, charmante, drôle et séduisante. Tout pour me plaire... J'aimais les filles intelligentes, et sauvages. Pas coincées. Les filles coincées me bloquaient toujours. Mais je n'aimais pas non plus les filles trop avenantes. Rain était juste une tornade dans mon être, et me secouait de toute part. J'aimais ça. J'aimais cette capacité qu'elle avait de vider mon esprit et de me laisser épancher toute ma substance douloureuse sur elle, en elle. J'ai tant transpiré contre son corps que je me demande parfois si je ne lui ai pas refilé quelques uns de mes démons... J'aurais tellement sué contre sa peau douce que l'encre de mes tatouages se serait imprégnée à ses os... ? J'aimerais vraiment que ce soit le cas, j'aimerais vraiment qu'elle soit à moi. J'aimerais bien l'avoir contaminé de l'intérieur, de ma maladie à moi, tout partout... Elle devrait être mienne. Jeremy ne la mérite pas... Moi encore moins ! Pourtant, je ne peux pas la laisser partir. Elle est mienne, quelque part. Dans un coin de mon cerveau, Rain m'appartient. Elle est différente avec moi, elle l'a toujours été. On ne s'offre pas tant en un mois ; elle l'a fait. Comme si Rain n'avait attendu que notre rencontre pour se lâcher. Ces pensées étaient, j'en avais conscience, prétentieuses et égocentriques. Cependant... C'était le sentiment qu'elle me laissait. C'était aussi ça que j'aimais, chez O'Rourke. Cette facilité à se livrer, corps et âme, à ma piètre épave. Et son regard sur moi...
    Son cri me fait serrer les dents contre ma lèvre inférieure. Merde hein. Elle n'est pas obligée d'attirer l'attention des passants non plus. Je détourne le regard, les sourcils presque joints, l'air embêté, les mains toujours le long de mon frêle corps. Avec mes poils sur le bidon. Elle a l'habitude, de toute façon. Puis elle me demande de terminer sa phrase. Je ne peux rien te refuser, princesse... J'esquissais un sourire, ne pouvant m'en empêcher. Je n'étais pas quelqu'un de fondamentalement sérieux, même dans les instants tragiques.

    - Ce bâtard blond et moche qui pue le pingouin.

    Rain était la seule à savoir, avec mon cousin, que j'avais une peur bleue des pingouins. Alors cette insulte était très puissante, venant de ma bouche. Jeremy était un bouffon de première pour moi, et elle allait être très malheureuse avec lui. Plus malheureuse qu'avec moi, je suppose. Non?
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Rain O'Rourke
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 14:39

    « Ce bâtard blond et moche qui pue le pingouin. » Ces mots violents n’étaient que douceur pour moi, c’était la réponse, il n’aimait toujours pas me voir dans ses bras, dès que j’étais avec Jeremy je pensais à lui, je pensais tout le temps à lui, Andy accaparait mes pensées. Le réconfort qu’il tenait à moi était là, un semblant de joie éphémère se créa en moi. « Eh bien, je dois l’épouser, Andy. » Comment lui dire que mon seul espoir de devenir indépendante, était toutes mes économies qui sont passés dans le billet d’avion. Londres - Jamaïque, tout ça n’est pas donné. J’avais tout risqué, je me vouais à une vie monotone, longue où je serai mal baisée pour le voir, lui, sans assurance.

    Je ne savais pas quel sentiment s’emparait peu à peu de mon corps, c’était des sentiment bizarres, une boule au ventre, le coeur qui bat à deux cents à l’heure, et l’envie. Tout ça était mêlé dans mon coeur, enfoui dans des centaines de veines d'hémoglobines. Je ne sais pas ce que j’attends, j’ai envie de courir vers lui, de tout lui dire, lui avouer que j’ai tout claqué, tout ça pour revenir avec lui, parce que ce mois que j’ai passé avec lui était extraordinaire, mais à côté, je voulais l’attendre, je voulais qu’il vienne à moi vu qu’il a fui, mais l’attente est trop longue, je suis reste, à ma place attendant un signe de sa père, un signe qu’il me désire toujours, un signe qu’il veut me serrer à nouveau dans mes bras et rester sienne à jamais. Ne former plus qu'un, oublier ce monde sans couleurs qu'elle avait côtoyé pendant vingt trois ans, oublier ces grandes prairies vertes pommes pour découvrir l'exotisme de la Jamaïque avec lui.
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Anderson Caufield-White
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 15:21

    Allez, c'était quoi cette phrase de fataliste là ? Je n'aimais pas trop ça. Ce ton-là, comme si c'était une tragédie. C'était un tragédie de se marier avec un mec qui sentait le pingouin ! Rain ne pouvait pas finir ses jours avec un crétin pareil. OK, il pouvait lui assurer un bel avenir, un confort indiscutable, une belle maison, de beaux enfants (enfin, ça c'est plutôt relatif avec sa tête de con) mais il ne la rendrait pas heureuse. Jeremy valait peut-être mieux que moi, mais moi j'avais le mérite de coucher avec elle. Lui, pas. Lui, il devait subir ses mensonges, ses esquives, ses absences, pour moi. Rain me voulait moi et pas ce connard. Et j'étais là pour elle, même si, au fond, je ne le voulais pas. Je ne le voulais pas parce que je craignais de me faire tuer à petit feu par ces sentiments étranges. Je ne veux pas tomber amoureux. Je veux juste l'avoir pour moi tout seul. C'était normal, non ? Ça s'appelle le monopole masculin, la fierté mâle !
    Je m'avance vers elle, l'air perplexe. J'observe attentivement ses bagages, les paupières plissées. Je réfléchis - même si, avec le joint, ce n'est pas chose facile. La drogue me pousse à aller la toucher, l'embrasser, la retrouver. Mais ma raison m'ordonne de rester sagement ainsi, debout comme un idiot, devant elle. Je suis tellement con parfois. Mais elle le sait, alors elle doit sûrement me pardonner ma stupidité flagrante. Elle est belle. Je la regarde à nouveau, avec attention et tendresse. Sentiments qui n'avaient pas été présents sur mon visage jusque là.

    - Dis pas de conneries. T'es pas venue jusqu'en Jamaïque juste pour me dire que tu vas sceller ton destin avec le plus grand crétin de l'univers, si ?

    Je réduis l'espace tendu qu'il y a entre nous, en quelques pas timides. Puis ma main se pose machinalement sur sa joue, car elle n'a pour moi pas d'autre endroit que celui-ci pour s'épanouir. Mes doigts descendent doucement et caressent sa nuque. Je ne la lâche pas du regard, et j'esquisse un sourire. Un joli sourire.
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Rain O'Rourke
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyDim 6 Juin - 15:37

    « Dis pas de conneries. T’es pas venue jusqu’en Jamaïque juste pour me dire que tu vas sceller ton destin avec le plus grand crétin de l’univers, si ? » Je retrouvais mon andy, tous les souvenirs revenaient, et plus vivaces, mes souvenirs de nos nuits m’apparaissaient comme des flash-back, des brides de nos discussions passionnantes, le mois que nous avons vécu. J’étais prête, retournée dans ma folie, j’abandonnerai tout pour Anderson Caufield, c’est le mec, c’est le mec qui me fait sentir la vie, c’est lui qui m’apprend des choses que je ne sais pas encore, c’est le seul qui me correspond, moi et mon esprit bizarre. « Non. » J’avouais ma faute devant lui, il m’avait cernée, moi, à l’ordinaire mes plans et mes pensées étaient indescriptibles, c’était des choses mystiques, impensables, je ne pensais pas comme les autres, on ne pouvait pas s’aventurer dans mon esprit, mais lui, si. Je n’arrivais pas à lui mentir, je ne voulais qu’être là pour le protéger, être à ses côtés. Avant mon mariage, et découvrir cette vie. Il s’approche de moi, je perçois dans l’air son haleine de beu, son parfum, l’odeur de sa transpiration, mon corps se raidit devant cette rencontre soudaine et brutale. Mes sacs tombèrent de mes mains, sa main se déposa sur ma joue, c’était quelque chose que Jeremy, ma mère, mon père, Johnny Depp, Leonardo DiCaprio, Roméo en personne, Jésus, ne pouvaient me faire ressentir. C’était mieux qu’une défonce, ce contact de nos peaux, ce touché si longtemps perdu.

    L’environnement joyeux, de la guitare sèche en fond, nos corps attirés l’un à l’autre, je voyais son torse luire, ses yeux briller, je percevais même son coeur battre dans sa cage thoracique. Je n’étais plus prête à partir, il pouvait me taper, me détester, me hurler dessus, je savais que j’avais fais le bon choix. Je devais le revoir et percevoir une dernière fois ce qu’il m’avait fait vivre, ce truc qui m’a rendu accro à sa personne, il m’avait rendu dépendante de lui, je ne désirai plus aucun autre homme. « Pourquoi tu t'es tiré Andy ? » Je l’observe, les yeux écarquillés je dévorais chaque centimètre de son visage, j’aspirais son odeur, je savourais le moment présent, je ne m’en passais plus. Je ne souhaitais pour rien au monde, partir.
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Anderson Caufield-White
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyLun 7 Juin - 12:16

    Sa réponse négative eut le don incroyable de me rassurer et d'apaiser mes peurs. Moi, avoir peur, c'était con. Très con. Je ne supportais pas tant le fait qu'être apeuré à l'idée même qu'elle ait la moindre envie de se marier avec Jeremy. Apeuré à l'idée qu'elle soit venue en Jamaïque juste pour les vacances, ou pour mon cousin... Alors que c'était tout simplement inconcevable. Rain n'était pas une femme impulsive, en-dehors de nos rapports. Enfin, si. Mais qu'avec moi. Je l'ai déjà vu exister sans moi. Son attitude est davantage renfermée, froide... Distante. Alors qu'en ma compagnie, Rain est une femme différente. J'ai ce pouvoir sur elle qui me fait tant jubiler, dans ma stupide fierté, dans mon besoin d'avoir une place dans la vie de quelqu'un. Apparemment, j'en tenais une important dans celle de Rain, puisqu'elle était là, devant moi, à avouer qu'elle n'était pas venue pour me dire qu'elle allait se marier. J'étais le garçon qui avait bousillé et bouleversé ses plans, qui avait brisé sa routine, qui avait changé son destin en un seul coup de lèvres. Je ne regrettais pas. J'étais seulement désolé que c'était sur moi que ça tombait ; elle n'allait pas être heureuse avec moi. Je n'attendais probablement pas les mêmes choses, n'éprouvais pas les mêmes désirs, ne vivait pas dans ce délire-là... Ou peut-être bien que si ; il y a une telle osmose entre nous qu'il est difficile de penser qu'on ne partage pas un trip similaire. Nos émotions sont complémentaires, et tandis qu'elle gémit, moi je souris. Ça a toujours été comme ça entre nous ; je me rappelle que nous ne sommes plus qu'une, il y a une putain de perfection qui me fout la chair de poule. Un truc. Comme si, vulgairement, on s'emboîtait sans que cela ne paraisse incompatible. Je n'allais pas jusqu'à dire que Rain était faite pour moi, mais ça s'en rapprochait. Et puis merde quoi, je n'étais pas prêt. Pas prêt à m'engager en tout cas ; j'espérais qu'elle non plus.

    Je m'étais alors tu. Puis approché, instinctivement, et avais passé mes doigts sur sa peau de porcelaine, pâle et douce, ce qui m'émoustilla considérablement. Rain pouvait réveiller le petit Andy en un regard. J'étais cru dans mes propos mais je ne savais comment m'exprimer autrement. J'entrouvrais ma bouche pour lui annoncer qu'elle était bandante, afin de détendre l'atmosphère, la faire sourire et attraper ses lèvres, pour embrasser la commissure relevée de ses belles lèvres rosies... Seulement, elle me posait cette question qui me figea, me transformant en une espèce de statue crispée à l'extrême. Je me mordis la lèvre inférieure et joua la carte de l'humour pour éviter de répondre et de tout gâcher :

    - J'avais plus assez de beuh ! La Jamaïque pourra me fournir à l'infini, tu vois... Comme ça, plus de problème pour me faire une réserve de joints !
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyLun 7 Juin - 12:41

    « J’avais plus assez de beuh ! La Jamaïque pourra me fournir à l’infini, tu vois... Comme ça, plus de problème pour me faire une réserve de joints ! » Il déconnait, contournait la réponse que j’attendais, j’avais besoin de comprendre, d’essayer de traduire cet acte qui n’avait réussi qu’à me briser. Mais d’un côté, c’est mieux, on aurait lancé un sujet tabou, on se serait engueulés, je me serais tirée, ça aurait encore une fois tout foiré. D’un côté, je pesais la balance et me disais que ça aurait été plus pratique, que mettre un terme à cette ‘relation’ avait un intérêt, tout de même. Et merde, non. Non, je sentais cet appel du corps qui me disait que tout allait recommencer, que nos corps se remêleront ensemble, que la folie allait de nouveau me recouvrir, mais c’était mon choix. D’un certain côté, notre futur aussi était écrit. On se retrouverait, on s’engueulera, ce sera finit, je retournerai en angletterre pour me marier. En aucun cas je vais me plaindre, je veux profiter, profiter de ce voyage. « Et alors ? Y’a plus de pollen donc plus de défonce ? » Je souris, on se plaignait parfois qu’on se faisait niquer, parce que tout le pollen de notre herbe partait sur nos doigts, s’incrustant dans notre peau, il nous fallait un grinder pour effriter la beuh sans ôter son pollen, et on en a acheté un dans une boutique grunge de la ville anglaise, on a aimé, on a profité.

    J’avais la manie de me griller toujours des clopes lorsque ce n’était pas de joints, et mon manque de nicotine sonna l’alarme, je sortis une philip morris de mon sac. « Tu peux me passer ton feu ? » Il fallait que je dégote un hôtel pour poser mes valises encombrantes, je ne savais pas encore où, je trouverai, j’étais plutôt débrouillarde, l’idéal serait une petite chambre, près de la plage. Je sais pas pourquoi mon esprit se perdait volontairement, car je m’en foutais d’où j’allais pioncer, l’environnement m’avait défoncé sans que je lui demande, ou alors j’essayais de fuir l’évidence.
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyLun 7 Juin - 13:20

    La plaisanterie avait été la seule issue à cette question, qui m'avait semblé être une impasse, au premier abord. Une impasse qui nous menerait directement à des aveux que je ne voulais pas faire, et une dispute que je ne désirais pas subir, ni vivre. J'aimais pourtant la haine qui se dégageait de nos propos lorsqu'on éclatait, qu'on s'engueulait, qu'on se cherchait, qu'on se faisait ce mal qui, au fond, me rendait complètement dingue. J'étais un tantinet masochiste à ses côtés, mais j'adorais ses griffes dans ma chair, j'aimais ses dents mordillant mon cou. La violence sexuelle et corporelle ne m'avait séduit qu'avec Rain. Autrement, je ne permettais pas qu'une femme me fasse mal, plante ses ongles dans mon dos ; cela me bloquait toujours, surtout depuis que j'avais eu cette liaison avec O'Rourke. C'était comme si je ne permettais qu'à Rain d'avoir le "privilège" de me blesser physiquement et psychologiquement. Aussi effrayant que cela pouvait être, elle était jusque là la seule à me détruire aussi fort. Et à me construire, me reconstruire, me nourrir, me faire vivre. Elle me faisait rire aussi. Elle était tout simplement parfaite, et mon orgueil ne savait pas renoncer à un tel bijou. Je n'étais pas quelqu'un qui tolérait facilement les remords et les regrets. Ils sont une perte de temps.
    Alors je vais vivre à fond avec Rain, profiter de sa présence au maximum au risque de me perdre et de prendre les risques les plus douloureux, et je vais peut-être même délaisser les autres minois à son profit. Rain me contentait sexuellement comme si j'avais couché avec toutes les femmes du monde. Ou alors l'irlandaise était toutes les femmes du monde en même temps... J'avais, semblait-il, décroché le jackpot, le gros lot. Bingo l'abricot. Toujours dans sa nuque, je souriais à sa remarque et acquiesçais tranquillement. Je l'adorais aussi pour ça : elle ne se vexait pas et n'insistait pas. Diable qu'elle me connaissait. Je m'apprêtais à lui dire que je la kiffais, dans la folie et la démesure du moment, mais je me retins de justesse. Thanks God.

    - T'as tout pigé poupée. La défonce, c'est la vie !

    Je détachais ma paume moite de sa nuque, pour laisser mes bras pendre contre mes flancs. Je la regardais s'agiter pour prendre une cigarette, et je m'humectais les lèvres, la dévorant franchement du regard. Elle était divine, il fallait qu'on couche ensemble maintenant. Sous la douche. Elle me donnait justement une bonne excuse pour retourner dans l'appartement. Je pris deux de ses sacs, comme un gentleman (la blague !) et lui demandais de me suivre à l'intérieur, où je pourrais lui filer mon zippo que j'avais laissé sur la table du salon.

    - T'es en Jamaïque depuis quand ?
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyLun 7 Juin - 13:57

    « T’as tout pigé poupée. La défonce, c’est la vie ! » J’inspecte son état, il est défoncé et paraît heureux, je souris à mon tour, observant ses tatouages, ce qu’ils m’avaient manqué. J’étais capable de les redessiner, d’un coup de main, je les connaissais tous, ils étaient pratiquement les miens, j’avais scanné dans ma mémoire chaque millimètres de tout ce qui touchait à son corps. Il m’indique de le suivre à l’intérieur. J’hésite, dois-je vraiment y aller ? Je l’avais perçu à son regard ce qu’il cherchait, et je le ressentais aussi. Mais un sentiment de fille facile me prenait, c’était comme si une de ses conquêtes n’avaient que parcouru le monde entier pour aller dans son lit, je ne voulais pas être comme les autres, pas maintenant. Mon corps se contre-disait, provoquant des aléas, Andy ôte sa main de ma nuque pour porter ma valise, ma nuque devient froide sans son contact, il ne me laisse pas le choix se dirigeant directement dans la maison, je prends le risque. Je le suis. « T’es en Jamaïque depuis quand ? » « Je dirais une heure et demi. » Une fois arrivée en Jamaïque je n’avais pas cherché les sites touristiques, je m’étais précipitée dans l’appartement de Sid, et tout ça pour mener à lui. Une fois entrés dans l’appartement, je prends le briquet qu’Anderson avait laissé posé sur la table, j’allume ma clope, j’inhale et recrache cette large fumée blanche qui parcourt mon corps, qui me donne ma dose de nicotine, un sentiment de paix s’installe dans mon corps. J’aperçois Andy il dépose mes valises, avec sa dégaine qu’il n’a pas quitté. Sa dégaine représentait ce qu’il était, perdu, dérangé, original, un mélange des rockers des années 80, du grunge des années 90, et les bracelets qu’il avait obtenu ici, je suppose. Il était posé, là, posé contre le mur. Je consomais la cigarette comme le manque qui m’envahissait, j’essayais de le combler comme je pouvais, mais ça semblait intouchable, l’amour ne semblait ne pas être fais pour nous, c’était une folie, une petite dépendance à sa personne, c’était tout.
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyLun 7 Juin - 14:10

    Si Rain avait remarqué que j'étais défoncé, moi je ne le savais pas. J'étais, d'accord, assez joyeux, mais je pense que c'est dans mon caractère, de plaisanter d'un rire, de dire des âneries et de ne jamais être très sérieux. On peut penser, sans avoir tort, que je dois être shooté h24. Ce n'est pas faux, après tout, il m'arrive rarement de déprimer et d'avoir le seum (quel beau langage de djeunz'). Ou alors, j'ignore ; j'occulte mes sentiments, et je ne me demande pas si je vais bien. Il me semble parfois que je suis un automate ; je me lève avec une fille, je la dégage aussitôt de mon lit et ma vie, je me douche, je mange, je fume obligatoirement un joint, je bois du café, je traîne, je fais chier mon cousin, je traîne encore, je fume deux-trois joints, je sors, je chope une fille et je me retrouve dans mon lit... Quel putain de cercle vicieux. Cette foutue routine ne m'était pas trop gênante tant que j'avais suffisamment de drogues ; cependant, ce rythme de vie, je me rappelle, avait vite été brisé par la venue de Rain dans ma vie. Durant un mois, je ne me réveillais plus avec une fille différente, mais avec elle, et souvent seul, car je l'attendais. Je restais des heures dans mon lit, en attendant qu'elle daigne m'envoyer un message pour que je vienne la chercher et pour qu'on recommence notre tendre rituel ; câlins, baisers, instants charnels, étreintes puissants, disputes violentes, échanges de drogues, sexe passionnel... Enfin... Ces souvenirs me laissaient rarement de marbre. Je tenais toujours à ce que les filles avec qui je couchais disparaissent très vite de ma vie. Mais pas elle.
    Pas elle.
    Je la regarde allumer sa cigarette avec mon zippo, contre le mur. J'ai l'air con, là, debout, le dos contre le mur en relation avec la cuisine de l'autre côté. Je me mordille le coin de ma lèvre inférieure, en l'admirant fumer. La grâce à l'état pure. La merveilleuse de ses gestes. La beauté de son être. Je frémis - je ne pensais pas ça possible par une telle chaleur. Elle est là depuis une heure et demie. Je considère sa réponse en hochant la tête, la baissant aussi, me balançait sur mes pieds. Ma braguette est toujours ouverte, tiens.

    - Ah bon. Tu veux dormir ici ce soir ? demandais-je en relevant prudemment les yeux, un peu out.

    J'avais envie d'elle. Elle le savait. Elle était capable de lire en moi, comme de lire mes tatouages. Elle connaissait mes traits, mais pas mes secrets. Je ne me suis jamais confié sur mes blessures à qui que ce soit, mais je crois qu'elle en sait presque autant de mon cousin. Putain, cette fille est vraiment spéciale. C'est méga-giga-flippant.
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyLun 7 Juin - 14:31

    « Ah bon. Tu veux dormir ici ce soir ? » Je scrute le regard d’Andy, toujours aussi beau, toujours aussi séduisant. Me dire que des dizaines de filles avaient défilé dans son lit m’écoeurait, me donnait des envies de vomir, des élans de jalousie. L’apercevoir en compagnie d’une parfaite étrangère n’était que début d’embrouilles, de malaise. « J’sais pas, on verra. » Un certain type de rancoeur apparu dans mon esprit, une envie de le faire souffrir comme le sentiment qui m’avait envahi à sa disparition soudaine, je m’étais faite au vide qu’il m’avait causé, j’étais seule entourée de coquille inintéressante et chiante à mourir. Et forcément, mon corps en total contradiction m’apprenait que tout cela n’était que futilité, que ce passage n’était pas nécessaire dans notre relation, c’était encore un truc superficiel qui allait causer une crise, j’en étais la pro de toute manière, on s’animait de haine sur n’importe quoi, la chaleur du thé, l’odeur d’un parfum, le regard d’une fille, la gueule d’un nuage, on était des gamins tous les deux, mais tellement heureux de cette folie partagée qu’on s’en foutait. Qu’on restait là, à tout observer. J’aimais nos engueulades, j’y avais ma place, c’était nous. Nous étions des esquisses d’un tableau non achevé, nous étions des brouillons qui s’auto-terminaient, on est complémentaire. La chaleur m’achève, j’ai chaud. Je ne suis pas habituée à ces températures élevées, habituée à 27° max en août en Irlande, voire 30° en canicule, me voilà à 32° en pleine année, je n’avais pas prévu ça. Je rouspète, le tee-shirt de Sid me colle à la peau, j’aime pas. Je me sens gluante, une espèce de double-peau vient se coller à la mienne, je transpire et j’aime pas ça. J’ôte ce haut, me voilà en soutif devant Andy, mais j’m’en fou, il les connaît tous mes soutifs, tout ça ne crée qu’un léger refroidissement, je sens la chaleur extérieure pénétrer mon corps. « Comment tu fais avec cette chaleur, Andy ? J’ai chaud putain ! » je remonte mes cheveux, je joue avec mes mèches en tentant d'éviter à un coup de chaud.
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyLun 7 Juin - 15:01

    Je souris à la réplique de Rain... C'est so Rain, ça. J'aime. Je la retrouve à l'état pur, le coeur et l'orgueil à vif, comme si elle ressortait écorchée vive de notre échange précédent. Je la regarde avec une admiration non-dissimulée, simplement charmé par le fait qu'elle me laisse en suspens vis-à-vis de notre éventuelle nuit ensemble... Je me dis que je n'aurais qu'à dormir sur le canapé ce soir, pour qu'elle accepte de rester. Je ne veux pas prendre le risque qu'elle disparaisse, pas maintenant. Oui, moi, Anderson Caufield-White, je n'ai pas envie qu'une femme s'en aille de mon lit, mais plutôt qu'elle y reste aussi longtemps que possible. J'ai envie qu'elle s'enroule dans mes draps et que j'écrive sur ses lignes, assis au bout du lit, la contemplant endormie. Ces moments avaient été si parfais, tendres et délirants. Je rêve d'en vivre encore et encore, je crève de ressentir à nouveau cette connivence entre elle et moi, quand nous partagions le même lit et qu'elle se doutait que j'écrivais sur elle. Elle connait mes chansons, elle me connait. Je veux à chaque fois la toucher avec le bout de ma plume. Si Rain est touchée, c'est là ma plus grande réussite ; le succès n'est rien face à des larmes d'émotion de la part d'O'Rourke.
    Mon sourire amusé ne quitte pas mes lèvres. Elle m'éclate cette fille, me plonge dans une profonde euphorique qui ne se témoigne qu'à moitié sur mes traits tirés. Puis, le pire surgit. Elle enlève son haut. Je meurs. Je me sens défaillir, mourir, me désintégrer sur place. Bien sûr, j'ai déjà vu cette poitrine des millions de fois, mais je crois que - malheureusement pour ma pomme - elle me fera toujours autant d'effet. Quand elle enlève ce t-shirt, je... Je ne respire plus, je... Je n'ai plus d'air... Je suffoque... Ma bouche est ouverte, mais aucun souffle ne s'en extirpe. Je suis figé. Le temps s'arrête. Mon regard reste terriblement fixé sur Rain. Oh. My. God. Et il n'y a que sa voix pour me sortir de cette torpeur. Bientôt, je ne pourrais plus cacher mon excitation. Je sens que mes pulsions deviennent de plus en plus fortes, et tenaces. Intenses. Me léchant les lèvres, je l'approche comme un félin l'aurait fait en direction de sa proie ; je vais la bouffer, la dévorer, la tuer de mes lèvres, faire en sorte qu'elle se perde littéralement en moi, qu'elle se plonge dans mon corps tout entier, qu'elle entre à grands coups dans mon âme. Je veux me jeter en elle, tout de suite.

    - C'est simple poupée ! Je fais comme ça... soufflais-je en retirant mon jean et mes chaussettes pour terminer en boxer devant elle.

    Je n'ai aucune pudeur, mais j'avoue que cette soudaine vulnérabilité me gêne un peu. Je m'agenouille devant elle, passe une main dans ses cheveux pour replacer une mèche derrière son oreille et embrasse son genou, le serrant dans mes mains. Puis, détachant mes lèvres de sa peau, je la contemple et lui souris.

    - On prend une douche ?
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyLun 7 Juin - 15:21

    « C’est simple poupée ! Je fais comme ça... » Je me marre devant Andy, il joue le jeu qui n’en était pas un au début. C’était ça, nous, on tournait toujours tout au jeu, on jouait sur l’absurdité de la vie, on s’en moquait, on rigolait et on prenait la vie au deuxième degré. Jusqu’à ce que j’analyse ce que je ressentais pour lui, jusqu’à ce que je me rende compte de la nature de mes sentiments, ce n’était plus un jeu, il s’agissait de ma santé mentale, de l’entrain de mon courage. Il enlève son jean, puis ses chaussettes. Je rigole, et enlève mon short. On se regarde, on se sourit. Quasiment nus, on est éloignés, tout en étant sur la même longueur d’onde, on se comprenait et on se sentait bien, être compris par quelqu’un, à notre stade c’est plutôt dur. J’étais une anti-conformiste, je ne me faisais à rien. Rien ne me convenait, l’école m’ennuyait à crever, les boulots m’agaçaient, ma famille était barbante, mon futur mari niais comme les princesses disney. Il s’approche de moi, je lis dans son regard une soif, une soif qui grandit, comme la mienne. On est dévastés par la puissance de nos sentiments, je ne contrôle plus rien, je ne fais qu’afficher mon sourire mystérieux, mes yeux pétillent. Son touché sur mes cheveux est doux, ses mains posées sur mes genoux sont agréables, ses lèvres posées délicatement contre ma peau n’est qu’une nouvelle explosion. J’admire la force qui l’anime, j’admire ses tatouages, mes doigts jouent sur sa peau claire, contournent ses tatouages, mon corps devient en contact direct avec le sien. « On prend une douche ? » J’appréhende ses idées, je souris, agenouillé devant moi, il n’avait jamais été aussi beau, je n’avais jamais été aussi heureuse, ‘on se rend compte de ce qu’on a, que lorsqu’on l’a perdu.’ était totalement vrai. Je vivais dans l’extase, et désormais je vis dans le plaisir, et j’avale ses minutes comme des pilules. Je vis la vie à 300 à l’heure et j’adore. Rien ne me lasse, j’oublie mes soucis, Jeremy n’est plus rien, mes parents ne sont qu’une ombre sur mon tableau, j’ai l’impression de contrôler ma vie. « Tant qu'elle est froide... » J'acquiers à sa demande avec un rictus, je ne dirai jamais non à Andy, je n’en étais pas capable, j’étais faible et forte à ses côtés.
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyLun 7 Juin - 16:13

    Rain avait fini de m'achever, d'un coup de maître terrifiant, en retirant son jean. J'allais lui sauter dessus ; elle le savait, le voyait, et je considérais mon envie de la manger comme assez flagrante. Elle me possédait toute entière. Nous avions été séparé, quoi? Quelques semaines? Et rien n'a tarit l'attirance que l'on éprouve l'un envers l'autre ; le temps ne nous a même pas arrêté dans notre dangereuse course. C'était dingue qu'elle ne me lasse pas, que je ne sois pas déjà blasé par sa beauté, et Dieu sait combien j'ai côtoyé de belles femmes dans ma vie, j'en côtoie toujours auprès d'Avy, Arty et Tabbie... ! Mais Rain me tue complètement. Qu'est-ce qu'elle a de plus ? Qu'est-ce qui la rend si différente ? Et cette impression d'avoir ma place à ses côtés, malgré nos différences, culturelles et même physiques, d'où venait-elle... ? C'est vrai quoi, je suis frêle, maigrichon, à peine musclé, et elle, pleine de forme, généreuse, voluptueuse, pulpeuse, parfaite. Mais je me sens incroyablement fort à ses côtés. Je me sens beau devant ses yeux qui ne me lâchent pas. C'est ce regard qui m'émoustille tant. J'ai envie de l'embrasser, mais je me retiens depuis que je l'ai revu. Je peux encore tenir un moment, je suis une vraie tête de mule, encore risque de me faire assassiner par ma frustration et mes pulsions refoulées. J'ai d'ores et déjà enclenché la machination en embrassant son doux genou. Je souris.
    La condition pour qu'elle me suive jusque dans la douche, c'est que l'eau soit froide. T'en fais pas... pensais-je dans un sourire narquois, tandis que je prenais sa main et que je l'attirais jusqu'à la salle de bain sans me retourner, pour me faire languir. Pour nous faire languir ? L'eau aura beau être froide, je suis impossible à refroidir ; j'ai chaud, je crève de chaud, et pas que physiquement. C'est une vraie éruption qui a lieu dans mon coeur, et je transpire l'émotion dans mes globules rouges. Grand Dieu, je ne suis plus qu'une flamme incandescente.

    - Fais gaffe tu vas te cramer poupée, laissais-je échapper sans le vouloir.

    Elle n'allait sans doute pas comprendre, peu importe ; je la dirigeais vers la douche et l'arrosais immédiatement, sans préliminaire ni introduction, rien. L'eau gelée directe. Je suis sadique, je sais. Mais je rigole, et c'est bon d'entendre que ça ne sonne pas faux. Nous nous retrouvons encore plus.
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Rain O'Rourke
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyLun 7 Juin - 16:45

    Il m’attrape par la main, je le suis, mon corps suit sa quête je découvre son antre petit à petit, j’explore le monde qu’il habite. « Fais gaffe tu vas te cramer poupée. » Je m’en fou, mais si il savait à quel point je m’en foutais et puis je n’avais pas peur. On arrive dans la salle de bain, sans que je comprenne, je me retrouve glacée jusqu’aux os, des gouttes d’eau froides dégoulinent sur mon corps, la chaleur est partie, le froid arrive. Andy m’observe avec ce regard en coin, satisfait, que je ne connais que trop bien. Je ne sentais pas la douleur qui paralysait mes membres, l’eau gelée continuait de gicler contre mon corps, mais la force était avec moi, j’étais capable de tout. Je riais aux éclats, j’adorais. Je me sentais bien, revenue à mes pulsions primitives certes, mais je me sentais vivre. Je vivais, je ressentais quelque chose qui n’était pas de l’indifférence, je découvrais la niaiserie. Je me disais qu’il serait rigolo de faire une petite bagarre, mais malheureusement dans les salles de bains de mecs y’a jamais rien. J’essaye de repousser l’eau mais rien y fait, et ça ne me gèle pas, je suis refroidie après tout, c’est ce que j’avais demandé. En vain je tentais de lui renvoyer l’eau mais rien y faisait, il tenait la douche. La première chose qui m’arriva dans la main était une serviette, et il fallait que j’imagine un stratagème vite. Nous étions devenus des gamins. Je lançais la serviette sur la tête d’Andy, désormais incapable de voir quoi que ce soit, je récupérais le pommeau de la douche, déposais de l’eau chaude mais pas brûlante sur sa tête et l’apercevais couler le long de son corps. Je gagnais, je gagnais et l’appel du chaud et du froid était instantané, je n’ai même pas réfléchi, la main d’Andy se retrouvait dans le bas de mon dos, ma poitrine gelée collée la sienne, brûlante. A n’importe quelle occasion on se retrouverait toujours à être complémentaire. « J’ai gagné. » J’en rêvais, je fantasmais sur mon Andy que j’avais perdu, mais il était hors de question de devenir une fille comme les autres, d’être une ombre sur le tableau, j’en avais peur. Peur de le lasser et qu’il me rejette demain. J’embrassais ses lèvres d’un léger baiser, doux, très doux en relevant la serviette, puis j'attrapais une autre serviette et sortis. Je m’en foutais qu’il devienne fou, j’étais folle aussi.
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Anderson Caufield-White
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyMar 8 Juin - 13:54

    J'étais brûlé, j'allais me transformer en cendres, je le sentais. Je me laissais aller, pour une fois, je m'autorisais à me laisser complètement aller avec une fille, dans ce sens-là. Je me laissais aller en la permettant d'entrer dans ma vie, d'en faire partie ; j'abandonnais toute lutte, d'avance fatigué par la masse d'efforts que j'allais devoir fournir pour me détacher d'elle une nouvelle fois. Mon départ pour la Jamaïque avait déjà été très douloureux... Voulu, mais assez dur. Dégueulasse, un peu. Totalement hardcore, comme façon de se débarrasser de sentiments encombrants !
    Et voilà qu'elle les faisait revenir : eux, toute la clique de fantômes, des ombres tenaces et coriaces, les miennes, celles de la peur que j'éprouve constamment, en même temps que l'affection que je lui porte. Ces sentiments qui pouvaient être facilement liés remuaient en moi comme un cocktail explosif et j'en faisais les frais, à chaque regard, à chaque mouvement de lèvres, à chaque rire ou sourire. Elle avait les valises pleines de spectres. Ces mêmes spectres que je chassais tous les soirs, dans nos draps, en agitant mes mains - mentalement bien sûr, je me battais contre les chauves-souris de ma vie, mes ennuis et mon passé. Et il suffisait, niaisement, que je la regarde et que j'embrasse son épaule pour me sentir un peu mieux. Rain était mon remède. Mon antidote. Mais j'étais bien trop fier pour lui avouer tout ça, et je ne voulais pas prendre autant de risques. J'en prenais déjà suffisamment en la laissant pénétrer mon existence à nouveau, endormant ma vigilance et éveillant mes sens. L'extasie du bonheur, l'herbe de la joie, la coke de son sourire. Rain, my personnal drug. Je souriais, je souriais trop, j'en avais réellement mal aux joues, tant mes fossettes étaient creusées et relevées. Je riais, à m'en percer la gorge, à m'en couper l'œsophage. Mon hilarité paraissait rayée par moment, je m'étouffais dans mes propres quintes de rire. C'était un bonheur tellement con que de mouiller la plus belle femme du monde avec de l'eau glacée.
    Rain n'avait pas tardé à se rebeller, comme je l'attendais et le désirais. Elle savait jouer ; elle répondait à toutes mes attentes, sans même que je ne la mette sur la voie. Nous étions presque toujours sur la même longueur d'ondes, sauf lors de nos disputes, où il était agréable de perdre le contrôle encore plus. Notre relation, jamais nous ne l'avons géré, jamais nous n'avons posé de limites ni de conditions, nous faisions l'amour, nous nous droguions, nous faisions tout et n'importe quoi sans jamais se demander si c'était bien ou mal. A dire vrai, je n'éprouvais aucune culpabilité vis-à-vis de Jeremy. Ce n'était pas un obstacle pour moi ; je savais qu'elle était à moi. La preuve, je la retrouvais aujourd'hui, presque nue dans ma douche, à me balancer de l'eau chaude à la gueule. How charming.
    Pour récupérer un peu de froid, je me colle à elle, posant ma main dans son dos. Peau à peau. Contact franc, sans crier gare. La surprise de nous retrouver face à face, moi riant, mais l'expression malgré tout déstabilisée. Je baissais les yeux, gêné, mais je ne la lâchais pas pour autant. Il était bon de constater que c'était toujours aussi électrisant. Sa peau fraîche me faisait trembler. L'émotion de l'instant était à son paroxysme ; nous semblions atteindre l'apogée de nos vraies retrouvailles...
    Je ne peux pas m'empêcher de reluquer sa poitrine, sa poitrine taillée dans l'ivoire, aux extrémités durcies. Un sourire s'immisce sur mes lèvres alors que je me mordille l'inférieure. Je ricane légèrement lorsque Rain m'annonce qu'elle a gagné, et relève le visage pour acquiescer et affirmer, qu'en effet, elle a gagné. Enfin, tout est relatif, hein ? Je n'ai le temps de faire quoique ce soit ; je ne vois pas le baiser arrivé mais je l'attendais. Je n'attendais que sa bouche humide contre la mienne. Et c'est l'explosion. Le meurtre suprême. Mon coeur déraille, me lâche et crève hors de ma poitrine, alors que mes mains se crispent dans son dos, toujours dans cette volonté féroce de la rapprocher de moi. Baiser pur, baiser tendre. Un régal. Ils m'ont manqué... Mais très vite, elle fait tomber la serviette de ma tête, tourne les talons et en prend une autre, me laissant affreusement frustré et bouillant, en boxer dans la salle de bain. Je devais avoir l'air fin, dans cette tenue et avec cette posture, lèvres en avant, entrouvertes, comme giflé et fouetté par le vent, la froideur que son départ provoquait. Aussitôt, je quittais la pièce avec précipitation pour savoir où elle était allée. J'adorais cette femme, vraiment. Elle me rendait foutrement barje.

    - Hé, remboursé !

    Je criais au scandale, annonçant mon immense frustration. J'étais sûr qu'elle adorait ça, être sadique et chiante. Une vraie fille quoi. Qui pourrait être la mienne. Je serre les cuisses, l'attendant toujours au pas de la salle de bain. J'espérais qu'elle repasse dans le couloir pour l'attraper et la kidnapper dans mon lit.
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MessageSujet: Re: i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain.   i'm made of wax, larry, what are you made of ? ♦ Rain. EmptyMar 8 Juin - 14:31

    J’enroulais mes cheveux dans la serviette, dévalant l’appartement à la recherche de mon sac. Je devenais de plus en plus accro à la nicotine, rentrée à jamais dans son cercle vicieux, mais j’m’en tapais des cancers je faisais confiance à la science moderne. Parfois, lorsque je réfléchissais, m’analysais moi-même, je m’interrogeais sur le pourquoi du comment j’en étais arrivé à ce je m’en foutisme sur-développé, camouflé par le mutisme. J’attrapais une clope, ainsi que le zippo laissé sur la table, et aspirais une bouffée d’air blanc. « Hé remboursé ! » Lui était la seule personne qui me tienne à coeur, la seule personne dont je voulais prendre soin, m’assurer qu’il ne soit pas blessé, être sienne, partager mon corps, mes pensées, mes sentiments. « Remboursé de quoi ? T’as perdu Andy. » J’étais partagée. Retourner dans ce jeu dangereux et fourbe était un aller simple vers la décadence, là où était retenu prisonnier mon bonheur ; ou bien fuir. fuir, fuir, et obtenir une vie calme, sans rien d’excitant. Ca aurait été possible, s’il ne m’avait pas appris ce jeu, j’en étais devenue addict, il m’avait rendu accro à ça. A ce jeu.

    En dessous, je m’adossais contre une fenêtre, contemplant la vue. Tout ça changeait du triste ciel d'Angleterre, la misère est la même partout, surtout celle de coeur, mais il s’était trouvé une chouette cachette le coco. Je suis tentée de vivre ici, la vie ne paraissait pas bien dur, le seul inconvénient était des fins longues et lentes, qui arrivent jeune. Ma cigarette était déjà finie sans que je ne m’en rende compte, j’étais devenue compulsive, j’avalais et je ne dégustais plus, la juste mesure n’était plus présente dans mon corps, tout était dans l’excès. Je n’ai pas eu froid très longtemps, la chaleur ambiante eu vite séché les gouttes qui s’accrochaient à ma peau pâle, mes cheveux étaient pratiquement secs, mais mon manque était réapparu. Je me retrouvais, j’étais plutôt froide avec lui tout en étant à ses côtés. Je le repoussais alors que je ne voulais que lui sauter dessus, d’un coup. Sentir sa peau contre la mienne, percevoir son odeur flotter autour de moi, je ne savais pas pourquoi je fuyais. Je fuyais toujours mes problèmes, un coup de tête m’avait pris, et j’avais de nouveau peur. Je ne regrettais rien pour autant. Le paradoxe habitait mon corps et il semblait que je n’avais rien à dire là-dessus. Je ne sais pas pourquoi je restais plantée là, pourquoi j’observais ce paysage sans m’y attacher, je partais, mon esprit s’envolait.
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