Heartquake
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 ASHER&AVERY • i fuck you, you fuck me too !

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Avery Phipps-Graham
Avery Phipps-Graham

AVY ◊ the other girl.
losing my way.


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ASHER&AVERY • i fuck you, you fuck me too ! Vide
MessageSujet: ASHER&AVERY • i fuck you, you fuck me too !   ASHER&AVERY • i fuck you, you fuck me too ! EmptyLun 7 Juin - 16:24


ASHER&AVERY • i fuck you, you fuck me too ! 52nv50 ASHER&AVERY • i fuck you, you fuck me too ! Wink1z

asher & avery

J’ai un mal de crane horrible, genre la tête qui tourne et tout… Les tripes sur le point d’exploser, j’ai tellement d’alcool dans le sang que j’pourrais remplir un baril complet. Merde, j’me sens patraque et pourtant tout ce que j’ai envie de faire c’est de continuer de boire. « Allez Avery, un dernier ! » J’prends le shooter et j’bois cul-sec. J’prends la lime et me la passe entre les lèvres en grimaçant. Ce truc devient presque crade quand on en prend trop, mais je m’en tape. Ça me fait oublier qui je suis, où je suis, avec qui j’y suis, ce que je fais et surtout mes problèmes. J’en ai tellement marre de tourner en rond merde, tellement marre… J’ai l’impression d’avoir mal partout. « I’M THE FUCKING BEST ! » que je gueule à qui vient bien l’entendre. J’me dirige vers la piste de danse et me colle à la première personne que j’trouve. Fille, mec, qu’est-ce qu’on s’en tape, pas vrai ? J’danse jusqu’à en avoir mal aux hanches, mal aux pieds. Mon mal de crane diminue, étonnement. Ça doit être l’alcool qui s’empare aussi de mon cerveau… J’ai chaud, trop chaud. J’arrête de danser et me mets en recherche d’une clope dans mon petit sac à main. « T’aurais du feu, s’te-plait ? » Le mec me dévisage drôlement, il me regarde de bas en haut… Normal, j’porte un truc qui montre que j’ai des formes. Ma robe est courte, elle m’arrive un truc du genre 5 à 10 cm en dessous des fesses, j’ai des talons et mes chaussures se lacent presque jusqu’à mes genoux. Mon décolleté est plongeant et ma robe est serrée sur moi. Mes cheveux… sans commentaires, ils étaient bien au début de la soirée mais là c’est peine perdue. J’ai pas l’habitude de m’arranger comme ça, mais Jaelyn tenait absolument à ce que j’sois ‘présentable’ et du coup je le suis. J’ai tellement envie que le monde entier me voit… Ou une seule personne dans le fond. J’peux même plus penser correctement, parce que j’arrive pas à aligner mes pensées pour que ça donne quelque chose de cohérent. Bref, je pompe comme une malade sur ma clope. On dirait que j’vais m’étouffer mais c’est pas le cas, c’est pas ma première clope à vie non plus. « Avy, ça va ? » Une main se pose sur mon épaule, j’expire et me retourne légèrement vers la blondinette qui me sert de compagnie ce soir, Artemis. « Ouais, t’inquiètes. » Non, je veux juste pas en parler parce que je sais pertinemment ce que tu vas me demander. Des questions du genre ‘il s’est passé quoi avec Sid ?’ ou ‘T’avais pas un copain ?’. Pf, la vie est injuste, et même aussi loin qu’on puisse aller dans le monde, elle nous fout toujours une énorme baffe au visage pour nous ramener à la réalité.

J’retourne en dedans, Arty m’accompagne et on se remet à danser avec des mecs qu’on connaît aucunement. J’crois repérer Visconti du coin de l’œil, mais j’suis tellement saoule que j’pourrais me faire des illusions, alors je laisse couler… J’ai les yeux fermés et j’me laisse aller au rythme de la musique. Les secondes, minutes, heures passent… Deux en fait, deux heures passent. J’m’en rends presque pas compte. Arty m’invite à fumer du beuh alors j’sors de nouveau dehors avec elle. Elle avait du stock pour deux joints et demi, alors on s’les ait partagé. « Avery… Tu comptes me dire ce qui va pas depuis presqu’un mois, ou même plus ? » Mais putain elle est pas sérieuse… J’peux pas avoir deux minutes de répit, juste deux ? « J’dois y aller Arty, désolée… On en reparle d’accord ? » Vu que j’ai pas emmené de veste et que mon sac est accroché à mon bras, je file aussi vite que j’suis apparue. Elle tente de me retenir mais je marche trop rapidement – en ayant peur de me casser la gueule – et elle abandonne. J’me retrouve dans une ruelle et je m’arrête, posant mon dos contre le mur froid de l’édifice. Je frissonne et lève la tête. J’sors une autre clope de mon sac et continue de marcher. Par chance, y’a un dépanneur encore ouvert et j’achète quelques briquets, histoire de plus être à cour de gaz quand j’en ai gravement besoin. J’marche sans vraiment savoir si j’vais arriver à l’endroit où j’veux aller. J’connais pas les quartiers vu que j’me promène majoritairement en groupe avec Andy, Arty, Sid & Tabbie. J’entends des bruits, mais je m’en soucie pas. J’suis concentrée sur un seul truc et du coup tout me passe 36 pieds au-dessus de la tête. J’crois être au bon endroit, maintenant. Je m’arrête, continuant d’humer ma clope. J’croise les bras, me demandant si j’ai le courage d’aller sonner. Si j’y vais, j’vais le voir, et je sais pas s’il dort ou un truc du genre. Je sais aussi qu’il a une coloc et que ce serait pas très bien de ma part de la réveiller, même si je m’en méfie un peu.

En passant au dépanneur, j’ai acheté de minuscules bouteilles de scotch. J’en sors une de mon sac et fais sauter le bouchon. J’en prends quelques gorgées et grimace quand le liquide cesse de couler dans mon œsophage. Je penche la tête par en arrière et soupire. J’aspire d’autres bouffées de poison et me décide à avancer vers la porte d’entrée de l’édifice. Je le hais de me hanter comme ça, c’est à peine si j’peux respirer correctement quand il est autour de moi ou quand j’pense à lui… J’entends des bruits de pas dans les escaliers et j’reconnais sa voix. Merde ! J’vois une autre silhouette… Une fille. Je vais le tuer… J’vais le tuer ! J’prends la peine de marcher – et de risquer de me perdre dans la ville – pour lui et il est déjà passé à autre chose ? Mais je rêve, fuck ! Ils sortent tous les deux et rigolent. La fille en question peut dire adieu à sa famille, demain elle va être morte étouffée par moi… J’sens la colère me consumer, tellement que si j’le pouvais, j’ferai exploser la ville entière. J’serre mon poing libre et range ma bouteille de scotch dans mon sac. Je m’avance vers Asher sans penser et je lève la main pour le gifler. Malchance, j’suis saoule, complètement high et il est plus fort… Il arrête le coup et la fille qui était là s’éclipse.
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Asher B. Callahan
Asher B. Callahan



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ASHER&AVERY • i fuck you, you fuck me too ! Vide
MessageSujet: Re: ASHER&AVERY • i fuck you, you fuck me too !   ASHER&AVERY • i fuck you, you fuck me too ! EmptyVen 11 Juin - 11:40

ASHER&AVERY • i fuck you, you fuck me too ! 11si39c ASHER&AVERY • i fuck you, you fuck me too ! IanSomerhalder14

Le temps passe, mon amour n'est pas las

Quand on aime, on compte pas. Qui est l'imbécile qui a dit ça ? Bien sûr qu'on compte. On compte pas le nombre d'heures passés dans les draps avec l'autre. On compte pas le nombre de disputes qui finissent bien. On compte pas les minutes passés à regarder l'autre dormir avant de sombrer à son tour. On compte pas le temps qu'il nous faut pour nous attacher au point de ne plus pouvoir laisser filer l'autre. On ne compte rien. Pas même le nombre de fois où la bien aimée prends une cuillère dans le pot de Nutella, croyant qu'on a rien vu. Mais quand l'autre n'est pas là et qu'on aime, on compte tout. On compte le nombre de minutes sans respiration correct. On compte le nombre de battement que ferait notre coeur fait. On compte les heures sans coup de fils. Puis on compte les jours sans voir l'autre franchir le seuil de la porte, tout sourire. Alors je suis là, assis dans ce foutu canapé, les yeux rivés sur la télé sans vraiment regarder. L'après midi se termine et je n'ai rien fait. Un jour comme je les hais. Un jour où elle est l'objet de toutes mes pensées. Elle ? Je la déteste à me faire l'aimer comme un dingue. Et pourtant, elle n'y est pour rien. En fait, c'est plutôt moi que je déteste. Las, je soupire et tire une cigarette du paquet qui est sur la table. Je l'allume et fume. J'me sens con. Je me sens vide. Et pourtant, j'ai sans doute ma part de responsabilité là dedans. Je passe une main dans mes cheveux, j'ai pas envie de me prendre la tête. On sonne à la porte. J'attends personne. Je vais ouvrir, souriant. Ce n'est pas elle, nan. J'ai compris très vite qu'elle ne viendrait pas de son plein gré. Pas avant un moment. Je me fais peur parfois. Mais je ne suis pas aussi pathétique que je le laisse penser. En fait, c'est moi qui en fait trop. Ou pas. C'est une jolie blonde qui se tient à ma porte. La voisine du dessus. Je la connais parce qu'elle est déjà venue pour je ne sais quoi. Je lui sourie, l'incitant ainsi à me dire ce qu'elle veut. « J'ai oublié mes clé. Aurélie ne rentre pas avant un moment, je peux utiliser tes toilettes ? » Bah bien sûr que tu peux, pauvre cruche. Nan, je vais te laisser pisser devant ma porte. Bref, je me pousse, lui laissant le champs libre. Je lui indique où se trouve les toilettes et elle y va. Je retourne me poser dans le canapé. Bien décidé à rien faire de la soirée. Ignorant où mon adorable coloc' se trouve.

« Et en fait, à ce moment là, Aurélie a hurlé. Je me suis précipitée et elle s'est caché derrière moi. C'était juste une toute petite arraignée. » elle éclate de rire, je souris. Je ne trouve pas ça spécialement drôle. Parce qu'elle le raconte mal, parce qu'elle est bête et parce que je n'ai pas assisté à la scène. Elle est là, depuis qu'elle a quittée les toilettes. Mais elle me dérange pas plus que ça. « Tu veux boire quelque chose ? » elle me dit oui. Je lui propose un verre de whisky, elle accepte. En fait, elle parle beaucoup. De tout et de rien. Elle se fout pas mal de qui je suis, ce que je fais ou ce que j'attends de la vie. Elle me parle et j'écoute. Elle me raconte ses problèmes avec sa coloc' qui ne range jamais ce qu'elle prends. Elle me parle comme elle parlerait sans doute à tout le monde, même à un psychopathe double chromosomé assoiffé de sang. Et elle me fait rire par sa naïveté déconcertante. Le temps file sans que je m'en rende spécialement compte. On boit quelque verres puis on discute de tout et de rien. Puis, il se fait tard et elle décide de tout de même rentré. Alors je l'accompagne jusqu'à la porte et on rit une dernière fois à cause d'une blague dénuée de sens. Mais je m'en fous, je ris. « Asher ? Si on rentrait pas tout de suite. Si on allait faire un tour. » Pourquoi pas, après tout ? Je ferme la porte. Et commence à descendre les marches. « J'ai rien de mieux à faire ce soir alors, allons-y. » Elle sourit et me suit.

C'est alors que mes yeux se posent sur elle. « Avery... » j'ai pas le temps de continuer que je la vois s'avancer. Elle est loin d'être sobre. Sa main s'apprête à me gifler mais mes doigts emprisonnent son poignet. Son contact m'électrise. Ma voisine décide de partir sans moi. Au final, c'est bien mieux. Je préfère l'odeur que dégage Avery, même si elle est saoul, à cette fille que je connais à peine. Je ne lâche pas son poignet. Mon coeur se gonfle et j'ai envie de la serrer contre moi. Je ne sais que dire, que faire. Si elle réagit mal, je suis dans la merde. Quelques mots arrivent pourtant à sortir de ma bouche. « Qu'est-ce que tu fais là, surtout complètement déchirée ? » ma voix ne trahit pas le bonheur qui est mien. Dieu merci. Je plonge mon regard dans le sien et décide de lâcher son poignet avant qu'elle ne me repousse. Je t'aime. Ouais, c'est sans doute ce que j'aurais dû lui dire. Mais placé comme ça, nan. C'est mort. J'ai plus qu'à entendre ce qu'elle fout ici complètement ivre..
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