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NOM: Howgarts. PRÉNOMS: Becksy-Louie. DATE DE NAISSANCE: Quinze août, Afrique centrale. ÂGE: Vingt-trois ans. NATIONALITÉ: Bien qu'elle soit née en plein continent africain, elle a vécu toute sa vie en Angleterre. ÉTAT CIVIL: Elle vient de rompre avec son petit ami qu'elle n'aimait franchement pas des masses, et se console avec Täaz son cochon d'inde. GROUPE : Serial Lover ?

La lumière tamisée conférait à la pièce une ambiance apaisante, et au combien sensuelle. Elle se mit à fermer les yeux, fuyant le regard de cet homme aux allures grotesques. Elle ne devait pas pleurer, tout ceci faisait partis du contrat. Une larme, une parole ou encore un geste de travers et c'était la porte. Direction les rues et la misère. Elle avait longtemps hésiter entre cette débauche, cette insulte à toutes les valeurs qu'elle avait acquis au cours de son enfance et le manque d'argent. Les yeux toujours a demi clos, elle ne percevait qu'à peine les instructions du scénariste. A croire que tout ceci n'était qu'une fichue scène de cinéma pour adulte. Cinq, quatre, trois. Plus que quelques secondes avant le supplice. Deux, un. Le sourire aux lèvres, elle fixait cet homme, qui pourtant la répugnait quelques instants auparavant, de son regard le plus sensuel. Il fallait qu'elle se prenne au jeu. Finalement ce n'était pas si dur de simuler son plaisir, du moins lorsque notre vie en dépend. On la félicita, pour une première fois c'était réussis. Elle venait d'être convoquée le lendemain pour rencontrer ses futurs partenaires de baisse ou ce qu'on appelle plus communément des collègues. Une pluie battante dans les rues de Manhattan masquait les larmes de honte qui s'écoulaient sur ses joues rosées par le froid. Je t'en pris ne m'en veut pas, pardonne-moi ... pensait-elle le cœur serré par l'angoisse du regard de sa mère, aussi haut soit elle. Becksy ne faisait en aucun cas ceci pour la gloire puisqu'il n'y a, après tout, aucun mérite à donner son corps à n'importe qui sous les autres de gros vicelards qui ne se dérange pas de se rincer l'œil durant les tournages. Elle se sentait salle, souiller par cette frénésie virtuelle. Ce cirque dura quelques mois, même quelques années, deux tout au plus. Elle avait-eu le temps de parfaire ses méthodes, de découvrir l'art du sexe et non celui de l'amour. Ses relations affectives s'étaient détériorées avec le temps. Comment faire confiance à une actrice de porno ? Elle avait côtoyé tout types d'hommes des plus laids, gras et poilus, aux divins dieux grecques. Et ce pour des dizaines de milliers de dollars par mois.
Lorsque l'amour, le vrai pointa le bout de son nez devant sa porte, au sens premier du terme, elle ne réussis à dire non face à un si beau miracle. Son cœur ne cessait de battre pour cet homme, un rien lui faisait penser à ces doux traits et son air majestueux. Seulement, elle ne pouvait se résoudre à passer à l'acte avec lui. La peur de ne rien ressentir, de ne pas prendre plaisir à partager cet instant pourtant si merveilleux avec lui, et ce à force d'habitude. Prétextant s'être fait renvoyée pour avoir trop ouvert sa bouche, elle quitta son travail, ne pouvant plus exercer un métier qui la ronge de l'intérieur. Elle se donna à lui, corps et âme pour finir par avoir le cœur en cendre. Franche, bien trop franche disait-on d'elle. La pauvre avait crus que la vérité apaiserait ses peines, elle se trompa violemment. Elle le mit au courant, après tout elle l'aimait et ne voulait rien lui cacher. Lui, n'accepta pas cette nouvelle et, la traitant de tous les noms, s'enfuit dans une nuit noire comme il en existe souvent en Amérique, pour ne plus jamais lui adresser un signe.
Forte, mais peut-être pas assez. Elle sombra dans l'alcool et replongea dans cette dépravation qu'elle avait eu le cran de quitter quelques jours plus tôt. La fin de sa vie, elle l'a connaissait déjà bien à l'avance. Vieille et seule, regrettant tous les choix, tous les chemins qu'elle aura emprunter le long de sa vie. Il ne manquerait plus à ce tableau une bouteille de vodka et des antidépresseurs. Quel dommage, quel gâchis. Une aussi belle jeune fille tout foutre en l'air de la sorte. Elle se prit une claque, plus violente encore que la précédente, lorsque suite à sa rupture elle ne cessait de dépenser à tout va les économies qu'elle avait réunie durant ses deux années de dur labeur, elle se fit expulser de chez elle ne pouvant plus payer le loyer demandé. Elle si indépendante, vivait sous l'aile des associations caritatives, des logements sous-payés et de charité des gens. L'envie de se jeter sous les rails d'un train lui venue à l'esprit plus d'une fois. Avoir gâcher sa vie, d'une façon ou d'une autre c'était la seule chose qui lui hantait l'esprit. Un sage homme des rues, philosophe dans l'âme. Paix à son âme, décéda peu de jours après avoir redonner cette confiance que Becksy avait depuis longtemps perdue. De belles paroles avait suffit à la remettre sur pieds. Tout le monde est destiné à mourir, dans des conditions différentes certes, mais nous finirons tous par quitter ce monde. Certains ont la foie pour les rassurer, une vie après la mort leur promet-on. Seulement ma petite, ne croit pas qu'il n'y a qu'un chemin pour parvenir jusqu'à cette mort. Nous sommes maître de nos actes et par extension de notre destin. Tu es jeune et jolie, profite de cela et prend ton destin en main. Relève-toi de cette bataille, tu pourrais très bien gagner la guerre. J'ai confiance en toi, tu es la personne, ici, que j'apprécie le plus et Dieu seul sait à quel point j'aurais aimé avoir une fille comme toi, quelque soient les erreurs que tu es commise ... Le baume au cœur, elle s'en alla demander l'aide précieuse de sa plus proche amie qui n'avait cessé de lui offrir l'hospitalisation. Un peu d'argent, rien de plus. Quitter cette ville, l'angoisse étouffante et la dureté de la vie, c'est tout ce qu'elle désirait à cette heure. La Jamaïque avait été la première destination inscrite sur le panneau des départs. Un choix qu'elle ne regrette aujourd'hui pas. Une vie paisible, dans un petit appartement non loin du centre ville. Mais le plus important est que personne ici ne connait la trainée qu'elle a pus être au cours des dernières années. Du bonheur à l'état pur.

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PSEUDO/PRÉNOM: SKINSburning. ÂGE: Seize ans. FILLE/GARS: Ma morphologie me désignerait comme une fille, seulement il m'arrive de me comporter de façon légèrement trop ... masculine. PAYS: France. COMMENT AS-TU CONNU HEARTQUAKE ? Il me semble que c'était sur PRD ou bien bazzart. COMMENT LE TROUVES-TU ? Le simple fait que je me sois inscrite vaut mieux que tous les compliments du monde. AVATAR: GEMMAsublimissimeARTERTON. SCÉNARII OU INVENTÉ ? Personnage tout frais sortie de mon esprit. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 5/7. MOT DE LA FIN: J'ai vraiment un cochon d'inde qui s'appelle Täaz, une vrai excitée. Et je trouve l'écriture un peu trop petite, à mon goût ...