Heartquake
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 AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart.

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Avery Phipps-Graham
Avery Phipps-Graham

AVY ◊ the other girl.
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▬ Messages : 260
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AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart. Vide
MessageSujet: AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart.   AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart. EmptyVen 21 Mai - 23:25

welcome to jamaica


AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart. Ezl4bb
(c) escargot24 (mymz)

NOM(S): phipps-graham, mes parents arrivaient pas à se décider, alors ils ont décidé de m'imposer les deux. bref... PRÉNOM(S): avery • pour ma bonne à rien de mère. reed • pour mon imbécile de père. DATE DE NAISSANCE: 18 juin. ÂGE: aux dernières nouvelles, j'ai 21 ans. NATIONALITÉ: anglaise, ça paraît non ? ÉTAT CIVIL: je ne parlerai qu'en présence de mon avocat !

AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart. 2ywzvo4
(c)escargot24² (mymz)

PSEUDO/PRÉNOM: MYMZ, oui, c'est moi. ÂGE: 10 + 8 - 7 + 15 - 8. (18) FILLE/GARS: j'me le demande encore aujourd'hui :scratch: tu veux bien vérifier pour moi ? PAYS: Canana What a Face *oui, j'ai écrit CANANA* COMMENT AS-TU CONNU HEARTQUAKE ? bah en fait, j'étais sur msn et ensuite y'a l'autre cinglée de sidney/ainsley qui m'a dit qu'elle allait créer un forum et que j'allais être admin, intéressant non ? COMMENT LE TROUVES-TU ? *va vomir* AVATAR: kristen stewaaaart. SCÉNARII OU INVENTÉ ? d'après toi, genious ? FRÉQUENCE DE CONNEXION: tous les jours, tant pis pour toi bitch ! MOT DE LA FIN: kif n dir, chkit el bereh fel lil ana ♫


Dernière édition par Avery Phipps-Graham le Dim 30 Mai - 17:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart.   AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart. EmptyVen 28 Mai - 1:07

J’ai 18 ans. Je les ai eu hier, ces 18 ans. Ce soir, on va dans une fête… Mes amis me disent que c’est pour s’amuser mais je sais pertinemment que c’est pour fêter mes 18 ans que mes parents ont zappé, en beauté. Mes fameux parents… Ils sont plus foutus de s’entendre depuis que j’ai 12 ans et pourtant aucun des deux se décide à divorcer de l’autre. Ça me ferait tellement, tellement de bien… Que tout ça se termine et que j’aie plus à être coincée entre les deux, parce que j’en ai foutrement ma claque, et que sérieux, ça commence à faire. Parfois j’ai envie de les enfermer quelque part dont seule moi aurais la clef et ne pas les laisser sortir jusqu'à temps qu’ils se mettent d’accord sur le fait d’arrêter de me mettre au milieu de toutes les putains de disputes qu’ils ont, non stop. En tant que cerise sur le gâteau, je tiens à préciser que je suis enfant unique. J’aurais tellement voulu qu’ils me donnent un grand-frère, pour qu’il puisse souffrir avec moi, et que mon nom retentisse pas dans la maison, dans la rue, devant les voisins, à l’école. C’est toujours Avery par-ci, Avery par-là. Mais ouais, parce que c’est moi qui cause tous les problèmes de la Terre rien qu’en respirant, pas vrai ? « Reed ! » Merde. Reed, c’est moi aussi. Mon deuxième prénom. Un parent le prend, et l’autre prend le premier, parce qu’ils ont pas su se mettre d’accord sur ça non plus. J’me demande sérieusement pourquoi ils se sont mariés s’ils sont pas capables de se voir en peinture. J’paris que c’est parce que ma mère était enceinte de moi et qu’ils veulent pas me le dire, malgré toutes les questions que j’ai posé et que je pose encore aujourd’hui. Ils étaient heureux au début pourtant. Quand j’étais petite, c’était pas si pire. J’attends avec impatience le jour du divorce. J’vais même leur organiser une fête pour qu’ils comprennent à quel point j’suis délivrée et que j’la voyais venir, cette foutue séparation définitive. « Quoi ? » Je descends, papa m’appelle, sûrement pour me demander qui a dérangé les trucs qu’il avait soigneusement pris le temps de ranger. Je sais pas trop de quoi il parle, mais je sais que c’est ma mère. On dirait parfois qu’elle fait exprès d’agir comme une conne pour le faire rager, et ça fait que son estime d’elle à mes yeux diminue. Elle cherche les problèmes et quand ses sœurs lui demandent pourquoi elle est en rogne elle met tout sur le dos de mon père. Il a une mauvaise image dans ma famille maternelle. On sait tous que ma mère est une putain de drama queen à la con qui veut être le centre d’attention de tout le monde. Mon père est pas comme ça, il sait comment la « dompter » et du coup ça lui fait perdre les plombs, d’où les conneries qu’elle fait pour qu’il s’intéresse à elle. Pathétique. Quoi qu’il en soit, ce que mon père m’a demandé, c’était ce que j’avais prédit. Je l’emmerde, mais moins que j’emmerde ma mère… J’remonte à ma chambre et vois mon portable vibrer sur ma table de chevet. Je le prends et lis un texto de ma meilleure amie me disant qu’elle espère que j’suis prête pour ce soir, parce que ce sera la meilleure fête de l’année. Vivement ce soir, j’vais pouvoir faire chier mes parents et les oublier l’instant de quelques heures.

J’entends plus rien… J’m’entends plus penser, en fait. La musique est tellement forte, les gens sont collés et me coincent entre eux. Ça sent la sueur et l’alcool, c’est dégueulasse et ça me donne le tournis. J’en ai marre, j’ai vraiment envie de rentrer, mais quand j’pense à ce qui m’attend chez moi, ça me motive un tant soi peu à rester. J’sais plus quoi faire, surtout parce que j’ai perdu mes amis de vue. Kelly va regretter de m’avoir laissé seule. J’me fais bousculer tandis que j’essaie seulement de me rendre à une rive sécuritaire. Je sais pas vraiment où donner de la tête, j’regarde partout autour et j’trouve vraiment aucune de mes connaissances, et Dieu sait que j’en ai, de ça. « KELLY-ANN BAKER ! » J’contorsionne presque son bras pour qu’elle daigne poser le regard sur moi. Elle a pas l’air bien, elle a sûrement dû se laisser aller trop tôt et j’vais, encore une fois, devoir en payer les conséquences. Évidemment, on est pas majeurs, on est loin de l’être, et donc c’est moi qui vais me retrouver à trouver une solution pour pas qu’on se fasse prendre, et pour que j’puisse rentrer chez moi sans avoir à cacher à mes stupides parents ce que j’ai apparemment fait pendant la soirée et le début de la nuit. « J’fais que m’amuseeeeeeer Avy… Tu devrais essayer une fois d’temps en temps, au lieu d’être aussi coincée ! » J’fronce les sourcils et entre mes ongles dans sa peau. Elle crie en sourdine et me fait les gros yeux. « T’es qu’une conne bordel ! J’te suivrai plus jamais dans tes conneries, putain… » J’la lâche et me retourne, complètement explosée de colère. J’arrive à un comptoir où y’a presque personne, heureusement. J’regarde autour de moi, y’a quelques boissons, alors je m’empare d’une et je la calle en un temps record. Je recommence plusieurs fois, avant de me faire aborder par quelqu’un que je connais pas, mais qui est fichtrement bien foutu. « Tu voudrais pas faire semblant que t’es intéressée par moi pour que j’gagne le stupide pari que mes potes m’ont donné ? » J’relève difficilement la tête et j’esquisse un sourire. J’dois sûrement être rouge, merde, j’déteste ça. « Pas d’problème… » J’me demande dans quoi je m’embarque, là. J’sens que j’vais le regretter, mais pas autant que de rester seule à me lamenter sur mon sort jusqu’à temps que la fête soit terminée. Ma tête commence à tourner, l’inconnu me prend la main et m’entraîne dans un coin plutôt sombre. Il sort un joint et l’allume. Après quelques bouffées, il me le tend. J’suis supposée en prendre des bouffées aussi, je suppose. C’est pas vraiment mon truc, mais si j’tente pas j’vais avoir l’air ringarde. Il m’aide, le mec. « J’m’appelle Anderson, mais on m’appelle Andy. » « Avery. » Il me sourit en hochant la tête. « Tu connais la personne qui a lancé la fête ? » Je fais signe que non, et continue de fumer. Maintenant, c’est pire que tout à l’heure, mais j’aime le sentiment… J’crois que j’comprends pourquoi Kelly est souvent – pour ne pas dire toujours – gelée. C’est à mon tour de prendre des initiatives. La musique est un peu moins forte et semble bonne d’un coup. Je tire littéralement le bras d’Anderson et commence à danser, me collant à lui le plus possible.

« Tu sais où sont les toilettes ? » J’sais pas pourquoi j’lui demande, mais il doit sûrement être plus renseigné que moi. Je souris en demandant, ma tête tourne mais j’me sens tellement bien. J’ai chaud, alors je déchire un peu mes vêtements, histoire de respirer. J’me dirige ensuite vers les escaliers. J’ai de la difficulté à monter, Andy se porte garant pour m’aider. On marche dans le couloir de la grande maison et y’a des chambres de chaque côté, jusqu'à temps qu’on arrive enfin devant la salle de bains, mais elle est sale et dégueulasse. Aucune envie d’y entrer. Je pousse donc la première porte à côté et y entre, sans vraiment savoir pourquoi. Je sais pas à qui appartient la chambre. Parents, enfants, j’m’en tape. « J’ai chaud, merde. » J’enlève mon haut, alors mon soutien-gorge est le seul truc qui sépare l’air qu’on respire de mon corps. Andy rit, il a l’air de maîtriser la situation, contrairement à moi. J’me perds, et j’sais pas si j’devrais lui dire, parce que j’ai pas envie qu’il sache que j’ai fumé pour la première fois. Je hais quand les gens fondent leur jugement sur des faits qu’ils connaissent à peine. Il s’approche et ça me fait presque sursauter. J’le regarde, les cheveux en bataille. J’pouffe de rire et m’étale de tout mon long sur le lit. « Alors tu m’aides ou quoi ? » Lentement, il marche vers moi et soulève mes jambes pour les poser sur le lit. Il s’étale ensuite à côté de moi et se met à me fixer. J’aime pas qu’on me fixe, ça me rend hyper mal à l’aise. J’passe mes mains sur mon visage en faisant des sons bizarres qui le feraient déguerpir. Ça fonctionne pas, il se lève pas. C’est à moi de jouer, encore une fois… J’me relève, sans pour autant descendre du lit, et me mets à califourchon sur Andy. Il m’fait des gros yeux, faisant mine de pas comprendre. J’me penche et m’empare de son visage avec mes deux mains. J’frôle ses lèvres avec les miennes et j’les mordille avant de remonter. J’dépose des baisers sur tout son visage, revenant lentement jusqu’à l’endroit défendu : sa bouche. J’ai la grave impression que mes lèvres sont brûlantes lorsque j’ose les presser contre les siennes. Ses mains se mettent à parcourir le haut de mon corps, descendent lentement vers mes hanches, mes jambes. Il va de soi que j’frissonne, violemment, mais j’suis trop occupée à l’embrasser pour me soucier de quoi que ce soit d’autre. Je m’arrête un instant, plongeant mon regard dans le sien. Il me ferait presque rêver si j’avais eu l’image de l’homme parfait en tête. J’le connais à peine, et en ce moment j’ai envie de rien d’autre que de me déshabiller et dépasser les limites que j’ai toujours imposées aux autres. « Avery… » Dit-il, entre deux reprises de souffle. Je pose mon doigt sur sa bouche et l’empêche de dire un mot de plus. « Fais-moi tout c’que tu veux… » Sans plus attendre, j’me retrouve en dessous et ses vêtements partent aussi vite que les miens. Les barrières ont été franchies, nos corps sont tous les deux à nus et il est étendu sur moi. Il me regarde, passant ses mains dans mes cheveux. M’arrache plusieurs baisers avant d’entremêler nos corps. Je gémis, doucement, et le laisse effectuer ses premiers mouvements de vas-et-viens. Je resserre mes jambes autour de sa taille et plie mes yeux de manière à ce qu’il comprenne qu’il doit ralentir. J’crois qu’il a compris que c’était ma première fois, alors il s’exécute. J’ai mal, mais ça fait tellement de bien que j’oublie le côté négatif et me concentre. Je souffle, j’tente de garder mon rythme respiratoire, mais c’est trop compliqué. J’y comprends rien, merde, je sais pas ce que je fais, mais c’est bien, trop bien. J’le laisse faire, me laisse mener parce que j’me sentirais trop bizarre d’essayer de prendre le contrôle. Mon corps est en extase totale et j’ai aucune envie que ça s’arrête avant un bon moment. Pour une fois que je fais quelque chose qui me plaise, de mon propre gré au lieu de devoir me plier aux exigences des autres. J’emmerde le monde en ce moment, tout ce qui compte c’est Andy – en ajoutant les sensations complètement torrides qu’il me fait ressentir – en moi, dans le lit d’inconnus. C’est mal de penser ça, ou pas… Je sais pas, je sais même pas quoi penser. En fait, je pense pas, alors c’est beaucoup plus simple. Mon Dieu, j’veux juste pas que ça finisse, si j’pouvais j’resterais dans cette chambre pour le restant de mon existence minable. J’me ferais pas chier avec mes problèmes quotidiens, de conscience et surtout de psychologie. J’veux juste tout oublier, parce qu’Andy est là, parce qu’il me fait ce qu’on pourrait qualifier d’un truc que j’ai pas envie de ressentir. Je relève légèrement son visage et dépose un baiser sur son front, avant de descendre sur ses joues et sa bouche. Il passe du dessus au dessous et je me relève lentement pour me mettre en position assise sur lui. Ma tête penche vers l’arrière et je pousse des gémissements qui, je crois, poussent Andy à continuer dans sa lancée.

Le temps passe trop vite, et parfois j’ai envie de le maudire. Andy dort depuis environ une heure, mais pas moi. J’arrive pas à dormir et le soleil va bientôt se lever. J’regarde par la fenêtre, à moitié habillée, et j’me demande vraiment ce qui va se passer maintenant. Maintenant que j’ai passé au moins cette étape, est-ce que ça va se remarquer ? J’en doute, parce que tout le monde s’en tape de toute manière. Bref, j’retourne m’allonger auprès d’Andy. Je sais pas si j’devrais attendre qu’il se réveille pour m’en aller, à moins qu’il le fasse avant moi. J’le regarde, parce qu’il est beau, et parce que pour une fois, un mec a pas seulement fait semblant de s’intéresser à moi pour rire de ma gueule ensuite. Je finis par me dire que ce serait mieux si je partais avant, histoire de pas le laisser croire qu’il a réussi à m’avoir, même s’il le croit par la suite. Je me lève de nouveau et ramasse mes affaires, esquivant son réveil et faisant le moins de bruit possible. Y’a encore plein de gens dans la maison, et ils sont tous endormis d’une manière ou d’une autre. Exceptions, quelques personnes dans la cuisine entrain de chercher des trucs à manger, mais trop séquelles pour me remarquer. J’prends même pas la peine de chercher Kelly. Elle se débrouillera, ses conneries j’en ai ma claque, et même si indirectement grâce à elle j’ai pris mon pied, j’ai plus envie d’avoir affaire à elle. J’rentre chez moi par les moyens que je trouve, soit un peu d’argent qui traînait un peu partout. Mes parents dorment encore, mon père dans la chambre d’invité et ma mère dans leur chambre. J’m’enferme rapidement dans la mienne et m’écroule sur mon lit, un sourire aux lèvres. J’ai fait un truc auquel je m’attendais pas, et ça m’a fait avancer… Ça mérite bien quelque chose de positif, pour une fois.

« Fais tes bagages, on déménage. » Quoi ? Pourquoi ? Où ça ? « Ah bon ? » Mon père a jamais eu l’air aussi sérieux. « Comme t’as pu le constater, ta mère et moi ça n’fonctionne plus vraiment. On va divorcer, Reed. » J’veux qu’il répète. J’veux qu’il répète pour que j’puisse enregistrer ses putains de paroles parce qu’en ce moment, il m’a jamais rendu aussi heureuse. J’souris en coin, et il garde son air sérieux. Il doit se demander pourquoi j’souris, mais je m’en fous complètement. Si seulement j’avais quelqu’un avec qui partager la nouvelle. « Dommage, vraiment. Vous étiez un sacré beau couple, maman et toi. » J’pouffe de rire, il croise les bras et fronce les sourcils pendant un instant puis s’en va, claquant presque ma porte. J’danserais, mais c’est ridicule, alors j’me contente de sourire jusqu’à ce que mes joues me fassent mal. […] Bristol, Royaume-Uni. Mon nouveau chez-moi. Ça me plait, un peu. Je sais pas, j’me sens pas très à l’aise ici, c’est peut-être parce que ça fait seulement un mois que j’suis là. J’vais finir par m’y habituer, non ? J’espère, parce que j’compte pas rester si j’arrive pas à m’adapter. Le fait que j’sois majeure aide aussi beaucoup à ma cause. J’pourrais remballer mes trucs et me casser de nouveau. Destination que mes parents auront aucun droit d’avoir. Ce serait bien, de plus les voir pendant un moment. J’reviendrais rendre visite à un des deux, pour donner signe de vie, sinon j’continuerais à passer inaperçue. Leur rendre la monnaie de leur pièce pour mon existence minable, ce serait foutrement bien. Bon, ce soir je sors. J’vais devoir me faire des amis ici si j’veux pas avoir envie d’me tirer une balle. Pas le choix, et les gens ont l’air d’être sympathique, pour la plupart. Ceux qui m’enverront promener rencontreront la Avery qui se gêne pour que dalle. J’me prépare dans ma chambre, laissant mon père vaquer aux occupations qui ont l’air de l’amuser depuis qu’on est ici. J’en ai marre de tout ça, déjà, mais j’vais devoir trouver quelque chose pour me motiver. Faut que j’continue d’en faire voir de toutes les couleurs à mon père, encore un peu. Ma mère veut me voir aussi, ce que j’refuse. J’en ai marre d’elle et puis j’m’en tape surtout. Elle s’est déjà trouvé un autre amant et veut que j’le rencontre. Qu’elle compte pas sur moi, j’trouverais même plus approprié qu’elle le fasse rencontrer à mon père qu’à moi. « Reed ? » J’me retourne en soupirant, c’est trop rendu une habitude. « Tu fais quoi ce soir ? J’ai pensé qu’on pourrait passer la soirée ensemble. J’aimerais te présenter à quelqu’un. » C’est une blague ou quoi ? Mes parents se sont alliés pour m’humilier, me faire chier, etc. Pendant combien de temps ils ont prévu de faire ça ? Putain, à croire qu’il faudrait que j’commette un délit criminel pour qu’ils arrêtent de penser que j’suis une petite fille modèle qui va se plier à toutes leurs exigences. « J’sors, papa. J’essaie d’me refaire une vie… Tu sais, celle que t’as gâché avec l’aide de ton ex-femme ? » Il referme la porte, s’excusant de m’avoir dérangé. J’ai fait mes recherches, je sais où je vais.

L’ambiance est bizarre, et les gens ont tous l’air shootés à quelque chose que j’ai pas encore essayé. Ça doit être pour ça qu’ils arrivent à supporter l’endroit. Va falloir que j’essaie, moi aussi. « Vodka pure, s’te-plait. » Il me la sert en deux temps trois mouvements. J’regarde aux alentours, rien d’intéressant jusqu’à présent. Un mec, beau, grand, brun, sexy, l’air louche, s’assoit à quelques sièges du mien et attend environ 1 minute et demi pour commencer à me regarder. Ça m’énerve, j’aime pas que les gens me fixent comme ça, j’veux qu’ils baissent la tête et/ou détournent le regard. J’dis rien, je m’occupe de regarder ailleurs, jusqu’à temps qu’il ait le culot de venir m’adresser la parole. J’ai l’air d’être sociable ? C’est exactement c’que j’pensais aussi. J’soupire en faisant en sorte qu’il me voit, mais il continue quand même sur sa lancée. « C’est pas la peine, j’te donnerais ni mon nom, ni mon numéro. » Il a pas l’air de fléchir, merde. « Qui a dit que j’allais te les demander ? Peut-être que j’voulais simplement passer un moment à côté d’une jolie fille, pour faire changement. » J’me retourne vers lui, un sourcil arqué. J’suis larguée, j’aurais jamais cru qu’il me balancerait ça comme ça. Il me donne envie de sympathiser, seulement pour le laisser en plan ensuite. L’allumer, lui faire croire qu’il va se passer quelque chose, et prendre mes jambes à mon cou sans prendre le temps de me retourner pour voir sa réaction. Ça m’a toujours amusé ce genre de trucs, et j’ai jamais vraiment pu l’exercer sur quelqu’un. Il me ferait un excellent cobaye. J’continue de descendre ma boisson et mon portable vibre. J’connais pas le numéro, j’réponds pas. De plus, la musique m’empêche d’être raisonnable. « T’as un nom ? » Non, j’ai un prénom. « Et toi ? » Si j’commence à donner des informations maintenant, ce sera pas amusant. J’finis ma boisson et me dirige vers le dancefloor. Je me déhanche du mieux que j’peux parmi tous ces gens qui m’entourent. Il se met derrière moi et se colle. J’le laisse faire, ce soir peut-être que j’serais arrivée à rendre le sourire à un jeune homme perdu de la vie. Qu’est-ce que j’m’en tape.

« Combien de temps j’vais encore devoir te courir après, Avery, merde ! » Il me rattrape par le bras et me retourne brusquement vers lui, m’entourant de son corps et de ses bras. Fuck, j’suis prise. J’réponds pas, j’baisse la tête et regarde parterre le plus longtemps possible avant qu’il remonte mon visage avec une de ses mains. Il veut quoi, à la fin ? « J’sais pas… » « J’en ai marre. J’abandonne. Tu t’trouveras un autre con qui sera prêt à t’suivre partout pour essayer d’t’avoir. » J’ose pas l’regarder dans les yeux. Si je m’engage dans une quelconque relation avec lui, j’vais devoir faire des efforts et j’en ai pas envie. C’est beaucoup plus simple de m’aimer et de penser aux autres après. J’suis pas tant égoïste, quand on y pense. Juste que j’ai trop donné pour les autres auparavant, et que j’me suis toujours retrouvée à être celle qui est déçue pour une raison ou une autre. « Tu m’emmerdes. » Il me force à le regarder dans les yeux et approche trop son visage du mien pour que j’puisse respirer correctement. Le rythme de mon cœur s’accélère et j’y peux rien du tout, ça m’enrage. Il se penche pour m’embrasser, et me serre contre lui pour pas que j’puisse me défaire de son étreinte, quel enfoiré… « J’me fous de c’que tu vas me dire dorénavant. Toi et moi, on est ensemble, c’est clair ? » J’affiche une expression démontrant le faux dégoût que j’ai. « Si tu veux… » J’suis d’accord, mais j’sauterai certainement pas à son cou pour lui montrer ma soi-disant satisfaction. Après 7 mois d’acharnement, Asher Callahan a eu ce qu’il voulait : moi. Je sais pas ce que j’dois faire maintenant qu’il a décidé qu’on était un couple. J’suis pas douée pour ça, et j’compte pas me faire piétiner par ses exigences et ses envies. J’vais m’arranger pour qu’il comprenne comment je suis, et comment ça va fonctionner si on doit s’aimer autant qu’on s’aime maintenant pendant encore longtemps. Je le hais d’me faire réaliser que j’peux pas me passer de lui, même si j’suis capable de me débrouiller seule et que j’suis la fille la plus indépendante qui soit – je crois. J’veux pas qu’il devienne le centre de mon univers, parce que c’est toujours rendu là que ça fait le plus mal. « T’es con. » Il a toujours pas bougé de devant moi et me prend pour m’emmener jusqu’à son lit. Après quelques heures j’me rends compte qu’Asher est vraiment mieux que j’le pensais, dans tous les domaines.

Quand on vieillit, tout change. On s’en rend pas compte, mais c’est le cas. J’aime pas constater le changement, j’aime ma routine telle qu’elle est, mais faut croire que c’est jamais assez et que la vie a toujours besoin d’en rajouter une couche. « T’as vu mon fer à friser ? » Jaelyn Callahan, la sœur de mon petit-ami et par conséquent, ma meilleure amie. Je sais pas trop tout ça s’est passé, mais c’est arrivé. Le jour après qu’Asher ait officialisé notre couple, il nous a présenté, fier. Apparemment, Jaelyn a craqué pour moi et s’est dit que j’étais parfaite pour être la nouvelle victime de sa folie furieuse, sans blague. En fait, elle comble le trou que j’ai ressenti pendant tant d’années, celui qu’il me manquait pour que j’sache que j’existe dans ce putain de monde où tout le monde se fout de tout. Elle court partout dans sa chambre, j’suis écrasée sur son lit et j’regarde le plafond, les mains derrière la tête. Elle parle, mais j’écoute pas, j’ai un écouteur dans une oreille et j’relaxe en écoutant du Muse. Elle saute sur le lit et se fout devant mon visage. « Tu veux quoi ? » « Mon fer ! » J’me retourne péniblement, faisant mine de pas l’avoir entendu. Elle me remercie de mon aide et continue de chercher. C’est pas ma faute, je l’ai pas son putain de fer. Quoi qu’il en soit, ça fait un et demi plus des poussières qu’Asher et moi on est ensemble, Jaelyn est toujours pas d’accord, disant que j’peux me trouver mieux parce que son frère est pas une personne assez bien pour moi. J’m’en tape, j’ai encore des sentiments pour lui et c’est pas elle qui va les changer du jour au lendemain. Pas une seule fois on s’est dit qu’on s’aimait, on a juste tout fait pour que l’autre le sache, le comprenne. Ça me gonflerait de devoir le dire, parce qu’à mes yeux l’amour ça reste de la merde pure et dure. D’ailleurs, j’suis encore étonnée à ce jour qu’il ait pas tenté de faire quoi que ce soit avec d’autres filles. Pour le nombre de disputes qu'on a par semaine... Quand on sort, il est presque tranquille. Il fait de l’humour pour se faire remarquer, ça m’fait toujours sourire. Les autres filles le regardent de drôles d’air, se demandant sûrement ce qu’il fait avec moi. J’les emmerde ces pétasses à deux balles qui se promènent dans la rue en ayant « pute » affiché sur le front et en ouvrant leurs jambes à n’importe quel mec qui vont leur porter un quelconque intérêt. Les yeux fermés, j’me recouche sur le dos et m’laisse endormir sur le lit de la folle qui me sert de « belle-sœur. » Elle veut qu’on sorte, qu’on aille au centre commercial. Elle sait que j’aime pas ça et que j’y vais seulement pour lui faire plaisir. Passer des heures à regarder les gens passer dans les couloirs des magasins dans lesquels on s’arrête et essayer des vêtements à la tonne pour savoir lequel nous va le mieux, ça me branche aucunement. Quand c’est moi qui le fais ça l’énerve parce qu’elle dit que j’prends jamais de temps pour rien. C’est ma vie, j’en fais c’que j’en veux, non ? L’après-midi passe rapidement, et le soir arrive. On sort en boîte et bien sûr, Jae veut me laisser en plan pour un mec qu’elle a repéré et qui l’a invité à danser. J’appelle Asher pour qu’il se ramène, ce qu’il fait en un rien de temps. Il me répète sans arrêt que sa sœur est une mauvaise influence sur moi, et qu’il sait pas comment j’fais pour la supporter, mais je le fais, c’est tout. Les premiers mois j’avais du mal, mais quand on finit par s’habituer, on se soucie plus de rien. Mon copain et moi on s’éclipse un certain temps avant la fermeture et on se réfugie chez moi. Mon père est en voyage avec sa conne, on a donc la maison à nous deux pendant deux semaines. Jaelyn évite de venir, elle me fait plutôt squatter chez elle pour pas devoir laisser ses trucs derrière. Ça me dérange pas, j’ai ma voiture et tout. Ma vie de maintenant, je donnerais pour rien au monde. J’peux même me permettre de me dire que j’suis heureuse sans me les casser pour me demander si c’est vrai.
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AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart. Vide
MessageSujet: Re: AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart.   AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart. EmptyMer 2 Juin - 2:28

On peut m’expliquer comment j’me suis retrouvée être le modèle pour un groupe du nom de Midnight Whirlwind. Je sais pas moi-même. Je sais juste que j’me suis fait remarquée par Artemis Marloes. J’ai ensuite appris à connaître son style de vie et les gens qui l’entouraient. Ils se connaissent tous depuis tellement de temps que ça me pète de m’incruster maintenant. J’devrais pas m’inquiéter, qu’Arty me répète tout le temps, mais je sais pas… J’ai l’impression d’être l’intrus parmi le petit groupe qu’ils forment. Sidney et Andy sont cousins… Andy, oui, Andy. Celui d’il y a trois ans, quand j’ai perdu ma virginité en faisant la conne. Saoule et gelée en plus. J’ai été rouge de gêne en le revoyant, parce qu’il est devenu encore plus canon et parce que je sais pas s’il m’a reconnu. J’avoue, j’ai pas vraiment changé depuis qu’on a franchi ces fameuses barrières que deux inconnus devraient s’abstenir de franchir. J’me demande s’il se souvient de mon nom, aussi. Mais on dirait que non, alors ça devrait être bon signe, non ? Quoi qu’il en soit, ils ont tous l’air sympa, et j’arrive facilement à m’adapter. Maintenant, j’ai du mal à figurer ma vie sans eux, un peu comme une espèce de famille mais sans vraiment l’être. C’comme Jaelyn qui me comble de l’autre côté. D’ailleurs, je leur ai présenté et j’crois qu’elle arrive à les supporter, mais sans plus. Arty a vraiment un énorme sens de la répartie, un peu comme Jae du coup elles ont du mal à s’entendre par moment. Avec Tabitha, c’est plutôt neutre, elle est gentille et tout. Sid et Andy la connaissent à peine et j’ai peur de toujours la traîner avec moi pour pas qu’ils oublient que c’est moi qu’il sont élu en tant que modèle pour le groupe. Dans le fond, j’ai peur qu’ils lui demandent à elle et que j’disparaisse de l’image, même si rendu à ce stade-là, c’est plus vraiment possible. « Tu fous quoi aujourd’hui ? » J’ai la tête dans le cul, j’suis encore écrasée sur le lit, Andy est à côté et dort encore. J’me retourne péniblement et j’frotte mes yeux, puis passe ma main dans mes cheveux. On a définitivement trop fêté hier soir, mais putain que c’était bien ! « Faudrait déjà que j’sache ce que j’vais faire dans les prochaines minutes. » J’m’étire et me lève du lit, ou du sofa, je sais pas encore. Ma tête tourne alors j’perds l’équilibre deux secondes, le temps de m’accrocher à quelque chose pour pas m’effondrer parterre. Arty se met à rire, j’comprends pas ce qu’elle fout en forme parce qu’à mes souvenirs, elle a bu autant que moi, non ? Bref… j’suis revêtue d’une camisole et de mon bas de sous-vêtement. On dort tellement n’importe comment ici qu’on s’en tape de qui se promène comment, sauf si c’est pour se promener nu. J’passe par le salon pour me rendre à la salle de bains où j’espère pouvoir me débarbouiller. J’ai l’air d’un bordel de zombie, et j’souris parce que j’trouve ça assez ironique. Trop déchirée pour penser droit. Ça doit être les nombreux grammes d’alcool et les joints qui font encore effet et qui vont s’estomper dans la journée. J’me douche et me rhabille avec les vêtements de rechange que j’avais emmené, pour le coup. J’retourne dans la chambre d’Andy, où j’ai laissé mon portable, et j’vois un nouveau texto. Jaelyn qui se plaint encore que j’sois pas rentrée et qu’elle s’est inquiété. J’l’ai prévenu de pas se soucier de moi parce que j’allais sortir avec le groupe. Elle me répond qu’Asher va se ramener et que j’dois me bouger pour retourner chez moi. J’me mets à courir et m’enfarge dans des vêtements qui traînent parterre, sans pour autant tomber et me casser la gueule. Arty l’appréhendait, mais ce serait trop beau. « Tu vas où ? » sort Sid, de sa voix rauque du matin. Il a enfin décidé d’émerger. « J’rentre chez moi, à plus tard. » C’est un automatisme, j’rentre chez moi donner signe de vie et j’reviens squatter ici. C’est notre lieu culte. J’ai vraiment l’impression parfois que Jaelyn est jalouse et qu’elle croit que j’la délaisse. C’est pas ma faute, on a constamment du boulot et j’y peux rien, j’dois rester avec eux. Sans oublier qu’ils savent fêter très dignement nos réussites, enfin, leurs réussites. « À toute. » J’referme la porte derrière moi et me rends le plus rapidement possible à mon appartement avant qu’Asher y mette les pieds.

Je peux pas croire que je me sois proposée pour ça. Merde, c’est vrai qu’Asher et moi on est techniquement plus vraiment ensemble. Faut croire que c’est plus comme avant, je sais pas. On s’éloigne, on se voit pas assez souvent pour que j’continue d’avoir les mêmes petites réactions que j’avais y’a quelques mois à peine. On a décidé de faire une pause, et ça fonctionne pas vraiment. En attendant, comme une imbécile j’me suis arrangée pour développer beaucoup trop d’intérêt à l’égard de Sidney White-Lancaster. Andy et lui sont géniaux, ainsi qu’Arty que j’adore. Avec Tabbie, c’est normal. On s’parle quelques fois, on est pas vraiment sur la même longueur d’ondes, j’crois. M’enfin, c’qui compte c’est que j’puisse m’épanouir parmi eux, sans trop de problème. Quand j’ose mentionner à Jaelyn qu’Asher et moi c’plus comme avant et que j’ai l’impression que ça va finir, c’est à peine si elle saute pas de joie dans toute la maison, me répétant sans cesse qu’elle sait que c’est parce que j’me suis entichée de quelqu’un d’autre. Qu’est-ce qu’elle m’énerve quand elle a raison, merde. J’crois pas qu’elle sache que ce quelqu’un fait partie de mon nouveau groupe de personnes vitales. Si elle le savait, elle me reprocherait encore plus de trop passer de temps avec eux, sans compter la morale sans fin qu’elle me donnerait. Me félicitant à la fin de tout ça, parce que j’aurais apparemment trouvé mieux. J’dirais pas que Sid est mieux, j’dirais seulement qu’en ce moment, c’est à lui que j’ai envie de parler de mes coups de blues. C’est avec lui que j’ai envie de passer mes soirées trop ennuyantes quand j’suis chez moi. Le hic, c’est que j’sais bien qu’il est amoureux de Tabbie, il me l’a fait comprendre par son comportement et me l’a confirmé y’a quelques mois. Sérieusement, j’ai vraiment le don d’me foutre dans les problèmes dont j’suis incapable de me sortir. Celui-là est majeur et j’vois pas comment régler le problème. Évidemment, faut que j’empire la situation en m’apprêtant à me donner à Sid. « Si t'as plus envie, j'comprends. C'est quand même un plan d'con quand on y pense bien. » C’est vrai, trop vrai. Par contre, tout ce qui me passe par la tête en ce moment, c’est que je m’en tape, alors au diable la retenue. « Vu qu'il vient de toi, normal. » Il me regarde l’air de vouloir dire que j’ai raison, et qu’il le sait. Les plans foireux, ça le connaît – quand il décide de s’y mettre.

Sans plus perdre de temps, après quelques minutes d’argumentation Sid me le fait boucler en posant finalement ses lèvres sur les miennes. Une violente vague de frissons me prend, sans gêne. J’me sens plus… Sid me fait m’allonger sur lui, sur le pauvre sofa qui va devoir être témoin de notre ébat à venir. Ses mains parcourent mon corps, descendent et remontent comme s’ils l’exploraient avant de faire quoi que ce soit. Il fait chaud dans la putain de pièce, j’ai l’impression qu’il y a plus rien sauf nous. J’oublie Asher, Jaelyn, Andy, Arty & Tabbie, tout. Sid est sur moi, embrassant de mon nombril jusqu’à mon cou, remontant encore jusqu’à mon menton. Si j’devais avoir une drogue, ce serait lui. La température monte encore, et le désir la suit de très près. Mon chandail s’envole, parce que je m’en débarrasse précipitamment. C’est au tour de celui de White-Lancaster, j’tente par tous les moyens de l’envoyer balader ce foutu chandail. J’réussis, l’embrassant passionnément pour essayer de camoufler le fait que j’aie extrêmement envie de lui. Il se rapproche de moi, jusqu’à ce que nos corps soient collés, que je sente le contact brûlant de sa peau contre la mienne. Sa main se glisse dans mes cheveux et il me tease en passant sa main sur mes leggings, les descendant beaucoup trop lentement à mon goût. Gosh, il me tente et je le sens… Je mords sa lèvre et je vois une goutte de sang en couler, il sourit et j’en prends le goût quand j’entremêle nos langues, trop impatiente et explosée par le désir. On se rapproche encore un peu et c’est le grand coup, je le sens entrer en moi et je soupire. Nos vêtements sont K.O. Je mords ma lèvre inférieure en gémissant et il remonte ma jambe contre ses côtes. Je le serre contre moi et mordille légèrement sa peau. J’aurais jamais cru qu’il me donnerait tant envie. Je l’observais de loin avant, et j’étais sûre de jamais y avoir droit, moi. Comme toutes les groupies sans gêne qui se jettent sur lui quotidiennement. Maintenant, ça me stresse plus qu’autre chose. Si j’suis pas à la hauteur ? Je tais mes pensées quand il donne un autre coup de bassin et que petit à petit je sens le premier orgasme arriver. « Han Sid… » Tous mes membres se tordent avant de se relâcher, je tente de reprendre le contrôle, mais Sid me fait définitivement perdre la tête. Je le vois sourire, sûrement fier de son exploit. Je mords ma lèvre de nouveau et on change de position. C’est moi qui suis sur lui et je passe mes mains lentement sur son torse. Il se rapproche et s’empare de nouveau de mes lèvres. Je frissonne et place ma jambe de manière à être complètement étalée sur lui. J’ai l’impression que le monde autour de moi s’est écroulé. Je gémis à l’oreille de Sid et il en prend avantage. J’me sens tellement vulnérable et exposée. Pourquoi est-ce que j’ai accep… « Sidney, t'es là ? Il te reste d'la... OH PUTAIN, FUCK ! » Merde ! C’est pas possible. Tabitha, putain, non… Non ! Sid se relève et je réfugie ma tête dans son cou, plaçant mes bras de manière à me cacher le plus possible des yeux choqués de Tabitha. A partir d’aujourd’hui, elle va sûrement m’haïr, mais j’y peux rien… C’était tellement, tellement… J’relève la tête pour regarder Sid et la drôle d’expression qu’il affiche. C’est mauvais signe, maintenant j’vais me faire mettre en plan pour une autre… C’est exactement ça que j’redoutais, et pourtant c’est entrain d’arriver. Il se relève encore et je me recroqueville sur le sofa. Il attrape un pantalon et court vers la femme de sa vie, évidemment. Sid a l’air hésitant. Reste, pour moi, j’t’en prie. Pour que j’me sente moins utilisée. Pour que j’sache que j’étais pas la seule à prendre un pied monstre. Histoire que tu m’dises que tout ce que j’ai ressenti, c’était pas du vent… C’est ça que j’lui aurais dit si j’en avais eu le courage. Au lieu de ça, j’reste muette et j’le regarde, avant qu’il dise un truc qui m’a plus que frappé… Comment ? « J'espère que j'suis mieux qu'Anderson. » Parce qu’en plus il faut qu’il enfonce le couteau dans la plaie… « Et puis merci Avery. Vraiment… » Bah écoute, ça m’a fait plaisir de me laisser utiliser pour tester mes sentiments et me rendre compte que ça me déchire encore plus que je l’aurais cru. « De rien… » Dis-je en détournant la tête. Il est déjà dehors, entrain de courir après Tabitha. Est-ce que c’est normal que j’ressente un plus grand vide que quand j’ai dit à Asher que ça fonctionnait plus vraiment entre nous ? Parce que si oui, j’fais quoi moi ?

On est dehors, c’est le crépuscule. Je sais pas trop où les autres sont passés, je pose pas trop de questions, comme d’habitude. Il reste seulement Andy et moi, et on est assis sur deux chaises, comme des loques. Mon portable vibre, c’est Sid qui demande ce qu’on fait. J’lui réponds qu’on se laisse aller comme on peut, comme d’habitude. Andy prend la parole, ce qui m’étonne, parce qu’on a pas l’habitude de vraiment parler, lui et moi. « Alors c’est toi… » Il faudrait quand même qu’il soit plus précis que ça. « Moi qui ? » Il connaît mon nom, alors je vois pas trop où se situe la question… « Y’a trois ans. À la fête. » Merde, il est pas sérieusement entrain de parler de… ça. « Tu t’en souviens ? » J’croyais qu’il avait oublié. Ça doit être pour ça qu’il a fait une drôle d’expression quand on s’est revu, avant que je commence à poser pour eux. « J’peux pas vraiment oublier… Puis tu m’as clairement fait comprendre que c’était ta première fois… » Je rougis presqu’à m’en brûler les joues. J’le regarde un instant, lui prends le joint des mains et commence à humer tellement vite que je dois fermer les yeux un instant pour ne pas être étourdie. « Woh, fais gaffe Avy. Tu voudrais tout de même pas que les autres remarquent ton malaise. Tu sais parfaitement qu’ils vont poser des questions. » Il a raison, mais je m’en tape. Pour l’instant, vu qu’on est deux, ils risqueront pas de me voir. Merde, c’est carrément bizarre, d’un coup. Je sais plus où me mettre. Le pire là-dedans c’est que Sid est au courant, mais j’avais absolument aucune idée qu’Andy s’en souviendrait, surtout que ça fait un bail et que j’suis pas une fille particulièrement inoubliable. J’expire, et j’me sens mieux. « Si tu le dis… » Il rit, doucement. J’aime son rire, parce qu’il est rauque sans trop l’être, et que ça me détend, étonnement. « T’inquiètes, j’en parlerai pas aux autres. » C’est pour ça que Sid est au courant… « Pas même Sid ? » Il soupire, passant sa main dans ses cheveux furtivement. « C’était y’a longtemps. » J’le crois, ça doit. Ce sont des cousins après tout, et je sais qu’ils ont été élevés ensemble alors ils sont comme des frères, et c’est quasi-impossible de briser ce lien qui les unit.


Dernière édition par Avery Phipps-Graham le Mer 2 Juin - 21:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart.   AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart. EmptyMer 2 Juin - 21:25

purée de patates! m'dit pas que t'a ENFIN fini,
pfff. pas trop tôt.

c'est un peu court, tu pourrais pas rajouter une dizaine de lignes SVP ?
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MessageSujet: Re: AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart.   AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart. EmptyMer 2 Juin - 21:34

HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !

Elle est VRAIMENT bonne ta blague !
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MessageSujet: Re: AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart.   AVERY • you can't satisfy the undisclosed desires in my heart. Empty

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