© Nyneeh

NOM(S): marloes, négociable. PRÉNOM(S): artemis, dites arty. absolument pas négociable. ÂGE: 21 ans. NATIONALITÉ: anglaise. ÉTAT CIVIL : au choix. PROPOSITIONS D'AVATARS: pixie lott, je suis absolument vendue à la belle, je trouve qu'elle le fait dans un groupe punk rock anglais, vous pouvez toujours tenter de me faire céder. STATUT : libre. EXIGENCES: motivation, présence et un sens de la répartie, parce que arty est une bitch en puissance qui lance vanne sur vanne x).

Voilà, tout d'abord, les trucs incontournables. Lire ma fiche, parce qu'elle contient une anecdote qui reflète la relation sommaire entre les divers scénarios, tout particulièrement Andy, Sid et elle. Anglaise pur souche, elle joue de la guitare dans Midnight Whirwind et a, avec Sidney, accepté l'aide d'un mafiosi, Andreas Visconti, il y a deux ans pour se lancer dans le domaine de la musique. Ils subissent maintenant les contre-coups de l'association (il serait judicieux de lire l'extrait entre Sid et Andrea dans le scénario de celui-ci pour la comprendre nettement). Elle fut la copine de Sidney pendant quelques mois, avant de se rendre compte qu'ils étaient des copains. Pas seulement ça, les meilleurs, rien de moins. Elle l'aime, elle l'adore. C'est plus difficile avec Andy, parce qu'il est aussi chieur et friand de vannes qu'elle peut l'être, alors c'est explosif. Elle connaissait Tabitha depuis un moment lorsqu'elle l'a présenté aux garçons et a déniché la belle Avery pour la campagne photo de leur démo. Elles ne se sont plus lâchées et s'entendent bien, enfin, quand elles ont deux secondes à s'accorder, avec la tournée, ça a été difficile. Les vacances à Kingston lui paraissent le moment parfait avant de perdre la tête. Au menu? Faire la fête, consommer quelques comprimés, fumer du shit et se taper quelques mecs. Qui a dit qu'il n'y avait que les garçons qui devaient profiter de la célébrité?

you must know that... elle prend un malin plaisir à coucher avec visconti, du moins, elle a réussi à s'en convaincre. pour éviter qu'ils aient des problèmes, sid et elle, arty a deviné andreas & s'est mise à s'envoyer en l'air pour acheter son silence. en attendant, faut se rendre à l'évidence qu'il va falloir qu'un truc se passe, car elle s'est si bien convaincue qu'il se pourrait que le plaisir se mue en quelque chose d'autre... affaire à suivre quoique, elle en a pris plein la gueule quand elle a vu ce que sidney a fait pour la défendre, même si c'était inconscient et idiot. à la voir agir, il va, un moment donné, qu'elle choississe, car personne dans ce monde n'imagine une trève entre andreas et sidney... (voir extrait du scénario) curieuse, elle ne pige pas le silence dans lequel sid s'emmure concernant l'élément déclencheur entre tabbie et lui. elle tentait depuis un moment de forcer les choses, qui a mieux réussi qu'elle, pour qu'on le brûle sur le bucher, après lui avoir couper la tête? et si avery savait quelque chose? il n'en fallait pas plus pour qu'arty se mette en tête d'extirper des renseignements à avy. ouf, c'est ce qu'on appelle mettre de l'huile sur le feu! a commencé à écrire des chansons par elle-même, et se refuse encore à en faire part au reste du groupe. et si tabitha mettait la main dessus, par mégarde? a été l'initiatrice du mouvement heartquake & a entrainé le reste du groupe dans cette aventure qui promet d'être vachement intéressante depuis sa rupture avec sid, elle a recouché avec lui une fois, mais ils étaient tellement déchirés qu'ils ne se rappellent absolument de rien, sinon de terribles crampes musculaires au petit matin. ils en risent & reparlent aujourd'hui avec légèreté, sans lésiner sur les détails. ça cause de léger malaise, mais entre arty et sid, c'est comme si tout le reste n'avait plus d'importance quand c'est question d'eux deux...

© CHERRYLIPS et Tic&Toc

« Putain Sid, elle a eu quoi ta gueule? ». Je lève les yeux, sans enlever la débarbouillette qui contient de la glace sur ma lèvre qui enfle à vue d'oeil. J'ai mal aux côtes, j'suis à peu près certain que j'en ai au moins deux de littéralement brisées. Putain de Visconti à la con « Je tiens pas à en parler ». Pendant un instant, un court instant, j'imagine qu'elle va me foutre la paix. Pourtant, je la connais, Artemis. Je la connais mieux que tous les autres, dans tous les sens du terme. Il n'y a plus d'ambiguïté, elle est le centre de mon univers, mais pas de la façon dont on le voit, de nos jours. Elle est simplement ma meilleure amie, mon alter ego. C'pour ça que j'peux pas supporter qu'elle fasse la pute pour une erreur que j'ai commise. Je sens sa main se substituer à la mienne, et elle retire lentement la glace, pour voir l'état de mon visage. À sa mine déconfite, j'dois avoir l'air mal pour qu'elle soit aussi surprise. Je suis souvent le premier à foutre la merde et me ramasser amoché dans une baston « Depuis quand tu me caches des trucs? Purée Sidney t'a la gueule d'un taulard, et j'suis même pas sûre que Tabbie... ». Je l'interromps dans sa tentative de me faire parler en optant pour la douceur. Je pose mon regard dans le sien, trop plein de reproches, de rancoeur, d'incompréhension « Depuis quand tu couches avec Visconti ? ». Elle se mord l'intérieur de la joue, le sang doit gicler, je le sais. Elle pose ses fesses sur le comptoir, face à moi. Je meurs d'envie de fumer une clope, pour m'empêcher de trembler. Je veux pas croire que l'autre enfoiré pose ses mains de mafieux sur elle. N'importe qui, mais pas elle « Comment t'a appris ça mer... ». Puis elle fait le lien. Ma gueule, ma main qui entoure péniblement ma poitrine, mon souffle court - les côtes - pour que je vois ses yeux où les larmes perlent. Je peux pas me sentir mal. Pas encore. J'suis blessé dans mon orgueil, blessé de la voir se rabaisser comme ça, se faire jouer par un enfoiré d'américain « J'y crois pas, tu lui ouvres grand les jambes pour sceller son silence? C'est ça, le deal? T'a conscience que ça, ou faire le trottoir, c'est carrément la même chose? ». Chaque mot est une lame que je lui enfonce dans la gorge. Je reçois une bafle que je suis pas près d'oublier, parce que ça décroche pratiquement ma mâchoire et j'émets inconsciemment un gémissement plaintif. J'ai dépassé mon seuil d'endurance, aujourd'hui « T'avais pas le droit de me dire ça, Sid. T'a pas le droit... » et les larmes grondent, comme un orage, comme le tonnerre qui me fait prendre conscience de ce que je lui fais endurer. Elle m'évite de devoir expliquer à Andy, Avery et Tabbie qu'on doit notre succès initial, ou du moins la mise de fond, à de l'argent sale. Je me redresse, au prix d'horribles douleurs, puis entoure son corps de mes bras. Elle se blottit dans mon cou, et je grimace parce que ça me fait mal. J'aime mieux la souffrance physique au calvaire que j'endure à la voir malheureuse « Je... désolé Arty. J'suis tellement désolé ». Je lutte pour ne pas chigner comme un bébé. Pleurer sur moi, pleurer sur elle, pleurer sur nous. J'supporte pas de cacher un truc aussi important à Andy, en tout premier, et à Tabitha. Avery, eh bien, je sais pas. Je sais plus. Mon corps entier est une plaie qui suinte. Mon âme s'tord de douleurs comme si on la marquait au fer rougi à blanc « Je jure que je vais le tuer. Lui faire payer ça. Te laisse plus faire, t'a pas le droit de payer pour moi, Arty... ». Elle recule légèrement, remarque sans doute que je suis à deux doigts de pleurer aussi, d'impuissance « Promets-moi que tu feras pas ça, jure-le Sidney ». Je suis muet d'incompréhension « Tu me dois bien ça, non? Retiens-toi, t'a eu d'la chance de t'en tirer comme ça. T'a du faire le con, pas te retenir, hein? ». Elle tente un rire. C'est manqué. Elle s'éloigne, sèche ses larmes du revers de sa manche puis attrape les clés de la bagnole « Faut que t'aille à l'hôpital maintenant. On en reparlera, tu veux? ». Je peux plus lutter. Je peux pas la contredire. J'ai mal sérieux. Mal à la conscience, mal partout. Tout ce que je parviens à dire, une fois installé dans la bagnole, c'est : « Je t'aime Artemis, merci »