© ROKKU ; OTHSCOTTLOVE

NOM: Sutherland, négociable. PRÉNOMS: Milan Calas, négociables aussi. ÂGE: Entre 23 et 30 ans, ça devrait aller. NATIONALITÉ: Totalement libre. ÉTAT CIVIL: Célibataire. PROPOSITIONS D'AVATARS: Jackson Rathbone, Victor Norlander, mais aussi Dave Annable, Ben Whishaw, etc. Très négociable, donc proposez. STATUT: LIBREEE. EXIGENCES: De la motivation avant tout, une bonne orthographe puis je serais heureuse. ♥

Histoire absolument libre.

ETLABETE ; FLYINGMANGO ;
CHERRYLIPS ; AUGUSTSECOND.

Ils s’étaient à peine frôlés, elle s’était retournée vers lui et lui avait faiblement souri. Lui, demeurait un instant immobile, ébloui par l’apparition. Ça n’avait été qu’un regard, et cela avait pourtant chamboulé l’ordre des choses : un homme baraqué avait bousculé la jeune femme et ses sacs de courses s’étaient étalés sur le sol. Elle s’était aussitôt accroupie et avait entrepris de réunir les aliments, paniquée. Il l’avait imitée et avait commencé à l’aider. « C’est pas vrai, j’suis en retard, il va me tuer. » marmonna-t-elle, anxieuse. D’un doigt, il lui releva le visage. « Je ne le laisserai pas faire. » Elle l’avait contemplé l’espace de quelques secondes, surprise. Au moment de partir, il lui avait proposé de porter ses sacs et de la raccompagner. Elle avait refusé, du rouge sur les joues, puis il avait insisté et elle avait finalement dit oui. Une fois à sa porte, elle le remercia et ils se séparèrent là. Mais quand elle entra dans son appartement et qu’elle vit qu’il était désert, elle le rappela, l’arrêtant dans les escaliers. Elle l’invita chez elle, ils dînèrent ensemble, discutèrent beaucoup et, par abus d’alcool peut-être, ils terminèrent au lit. Elle s’était réveillée en sursaut vers minuit. « Il faut que tu t’en ailles. » le pressa-t-elle. « Je n’ai pas envie. Je veux rester avec toi. » dit-il en lui faisant un regard de chien battu. Elle rit puis le poussa du lit pour qu’il se rhabille. Ils se quittèrent sur le seuil, par un baiser.

Aujourd’hui, elle marche seule dans la rue. Il fait étouffant et le soleil l’aveugle, et pourtant elle est sortie. Elle est radieuse sous son grand chapeau de paille blanc. Elle l’aperçoit directement, perdu au milieu de la foule, assis sur le sable, une serviette libre étendue à côté de lui. Elle s’approche, tel un félin, et lui fait le coup des mains sur les yeux : « Devine qui c’est ? » Il rigole et l’attire sur ses genoux. « J’ai cru que tu n’allais pas venir. » Elle l’embrasse, il passe ses doigts dans ses cheveux. « Quelle idée. »

Milan et Winona, ils ne savent pas vraiment ce qu’ils font. Ils sont leur bouffée d’air frais à l’un et à l’autre et c’est tout ce qui compte réellement : ils ont juste besoin d’affection et d’un petit bout de rêve à partager.