Old habits die hard.

featuring Romy, & Weenilayne.


lilies_pad, tvd_fans lj.

Je me réveille en sursaut. 12h17. Tu te moques de moi. Cette horloge pourrie doit faire défaut. Ce n'est pas possible. Je n'ai pas pu dormir pendant tout ce temps. Impossible. Les yeux encore scotchés, je me tirai de mon lit. La pièce tanguait. Je dus prendre appui pour ne pas perdre pied. J'allumai l'interrupteur de la salle de bain. Les yeux fermés. Je connaissais ce chemin, par coeur. Lorsque je vis mon reflet, dans le miroir, je faillis sursauter. Ce que je pouvais avoir mauvaise mine. Le miroir devait très certainement me renvoyer le reflet de quelqu'un d'autre, parce que cette fille était affreuse. Ces boursouflures sous mes yeux ne pouvaient pas être miennes. Ce devait très certainement être une illusion d'optique. Ou encore mon imagination qui me jouait un tour. Submergé par une soudaine envie de recracher toute la quantité d'alcool que j'avais pu avaler, je me rinçai le visage pour laver toute trace d'alcool de mon visage. Avec acharnement, j'essayais de brosser la crinière qui me servait de chevelure. Dix-sept minutes plus tard, plus exactement, je vins à bout de mes cheveux emmêlés, en bataille. Ma tête voulait exploser. Carrément. J'avais tellement mal au crâne. Une migraine insupportable. Puis, je me souvins de la veille. Grosse soirée. Je ne tenais vraiment pas l'alcool. Seuls quelques verres suffisaient à me faire perdre la tête. Et encore, le mot était faible. Tout s'expliquait, maintenant. J'avais enchaîné verre après verre. Donc en résumé, j'avais légèrement trop bu hier, ce qui m'avait occasionné une migraine insoutenable, j'avais une mine affreuse, aucunement présentable d'ailleurs, d'immenses cernes violacées sous les yeux, et une envie de vomir. Génial. Dès l'instant où je retournai à ma chambre, pour enfiler des vêtements convenables autres que mon t-shirt trop grand et mes boxers rayés, et que je constatai l'état de mon appartement, qui était en piteux état. Un vieux carton de lait périmé traînait sur la table, de la paperasse jonchait le sol, ce qui restait des mets asiatiques que j'avais engloutis il y a de cela trois jours traînaient encore ainsi qu'une boîte à pizza qui devait traîner là depuis des lustres. Sans compter la pile de magasines qui tapissaient le sol, en plus de la lessive propre qui gisait dans un coin. Immédiatement, j'ai pensé à quelque chose de plus vital, comme aller faire les boutiques. Je devais me coltiner le ménage. Éventuellement. Les étagères ainsi que le canapé nimbés de poussière en témoignaient. Ce que je pouvais détester cette tâche. Mon désordre ordonné me convenait tout à fait. Lorsque j'arrivai dans ma chambre, je fis frappée, comme une gifle au visage, j'avais rendez-vous avec romy à la plage, aujourd'hui, dans à peine 10 minutes. Romy Bundren. Ce que je pouvais être tête en l'air. Je troquai, donc, à la vitesse de l'éclair, mon pyjama pour un maillot de bain de style bandeau ainsi qu'une robe soleil. Disparais, va te cacher, me crie mon amour propre. Bien que je ne sois pas vraiment présentable, j'avais promis. Et je détestais faire faux bond. Pour moi, les promesses étaient sacrées. Et ce, même si j’étais en état ou pas. Je n'avais pas le temps de passer prendre un café, sur le pouce. Vite fait. Sinon j'allais être en retard. Tant pis, je devrai m'en passer. Je croisai les doigts pour que ma tentative de passer inaperçue et surtout en pleine forme aux yeux de Romy fonctionne. C'est-à-dire, cacher mes yeux gonflés et cernés sous des grosses lunettes de soleil démesuré et cacher ma tête sous un chapeau en paille. Quoique ma tenue soit copié des célébrités parues dans les magasines, romy devrait n'y voir que du feu. Arrivée à la plage, je repérai rapidement Romy qui était déjà étendue sur sa serviette prenant un bain de soleil n’avait pas remarqué ma présence. J’étalai donc, à mon tour, ma serviette de plage juste à côté de la sienne et m’assied en tailleur. « Hey Romy, toujours à l’avance, comme d’habitude, à ce que je peux voir ».