© blackbird

NOM(S): Lennox. PRÉNOM(S): Eleonor Charlie. DATE DE NAISSANCE: 19 mai 1984 ÂGE: 26 ans NATIONALITÉ: écossaise. ÉTAT CIVIL : divorcée. GROUPE : got the blue

Nous étions là, l'un face à l'autre, le monde extérieur n'existait plus à mes yeux, il était là et c'est bien tout ce qui importait. Ses yeux, oui ces magnifiques yeux bleus, reflétaient notre enfance, qui n'avait pas été des plus faciles autant pour moi que pour lui. Nous vivions tous les deux dans un petit quartier défavorisé de Glasgow. Nous étions dans la même école, je ne peux pas m'empêcher de sourire en repensant à notre rencontre, ce petit vicieux c'était faufilé derrière moi et m'avait tout simplement poussé dans le gros tas de boue qui se trouvait juste devant moi, je ne faisais pas partie de ces filles qui versaient des larmes seulement pour une petite tâche sur leur jupe, déjà je ne portais pas de jupe et pour tout avouer j'étais un vrai petit garçon manqué de ceux qui avaient comme principale occupation d'explorer avec leur petit doigt le contenu de leur nez. Lui il n'allait pas s'en tirer comme ça, son pied était à deux centimètres de moi, je n'allais pas laisser passer cette occasion, c'est bien pour ça que je l’ai attrapé et que je l'ai entraîné avec moi. C'est ainsi que nous nous lançâmes dans une bataille infernale et sans merci, enfin jusqu'à ce qu'une enseignante vienne nous séparer. Nous avions de la boue partout, j'en avais jusqu'à dans les chaussettes et mes cheveux un vrai massacre, j'étais passée de blonde à brune. Notre amitié venait de naître, depuis ce jour-là nous ne nous sommes plus quittés. Lors des vacances d'été, nous avions notre petit rituel chaque matin nous prenions toutes nos réserves de nourritures et nous allions nous retrouver au bord d'un petit lac qui se trouvait à deux pas de chez nous. Nous passions toute la journée à nous goinfrer ou à nous baigner et quelques fois les deux en même temps. Les années passaient, nous grandissions, ainsi va la vie, j'avais 15 ans lui en avait 17, nous étions au bord de ce petit lac, je venais de me fouler la cheville quand il se mit à pleuvoir des cordes. J'étais incapable de marcher encore moins de courir c'est bien pour ça qu'il me porta jusqu'à l'abri le plus proche, un petit café. Nous étions là assis sur un petit banc dans les bras l’un de l’autre et je ne sais pour quelle raison j’ai ressenti une terrible envie de l’embrasser, et j’arrive encore moins à expliquer pourquoi je me suis lancée. Ma mère tout comme moi avait trouvé l’amour avec un avocat qui habitait à Liverpool. Ce que je redoutais arriva, nous dûmes déménager, car monsieur avait demandé ma mère en mariage. Ce qui impliquait donc quitter ma ville, mon pays, mon homme… J’étais tout de même contente pour ma mère, après toutes ces années passées à pleurer mon cher père qui l’avait abandonnée lorsqu’il avait appris qu’elle attendait un bébé, elle qui avait tant souffert avait enfin retrouvé son si beau sourire. J’ai attendu la dernière minute pour lui annoncer la nouvelle, j’avais envie de profiter de notre relation jusqu’au bout, même si ce ne fut pas le cas, car bien sûr l’idée de le quitter me hantais toujours et plus je me retrouvais avec lui plus ma souffrance s’amplifiait. Le grand jour vint et malgré tous mes efforts il prit très mal la nouvelle, surtout le fait que je le lui ai caché pendant tout ce temps. J’ai pleurer pendant tous le voyage, Glasgow-Liverpool ? Quatre heures de route, quatre heures durant lesquelles il ne se passa pas une minute sans laquelle ma mère ne m’entendit sangloter. J’ai tant bien que mal essayer de reconstruire ma vie, j’avais une belle maison et a mon plus grand étonnement un nombre assez important d’amis, j’avais eu deux petits amis et je n’étais tombée amoureuse d’aucun des deux, oui j’avais encore des sentiments pour lui et j’en étais bien consciente. J’avais toujours rêvé de visiter Londres et même d’y vivre. Mon rêve allait se réaliser puisque j’avais été acceptée à l’université d’East London, j’avais pris médecine. Je voulais devenir pédiatre, j’adorais l’idée de m’occupée de petits enfants à longueur de journée et d’être payé pour ça. Le jour de la rentrée arriva je n’aurais jamais cru le retrouvé là bas, cette situation me semblait irréelle pourtant c’était bien vrai, celui que je pensais ne plus jamais revoir était bien là sous mes yeux. Il s’avança avec son petit sourire auquel je ne pouvais résister et m’embrassa fougueusement devant tout le campus.

Je suis tombée enceinte et nous décidâmes de nous marier. Je continuai mes études à domicile pour pouvoir m'occuper pleinement de ma petite Pixie. Un beau jour en rentrant plus tôt de chez une amie j'ai eu la surprise de découvrir mon mari au lit avec la voisine. Ce n'est même pas de la tristesse que je ressentais, mais de la pitié envers cet homme que je pensais être digne de mon amour. J'ai pris la situation avec dignité, je leur ai demandé à tous les deux de partir de chez moi et de ne plus revenir, j'ai mis toutes les affaires de mon mari dans des cartons que je lui ai envoyés et bien sûr j'ai demandé le divorce et la garde de notre fille. Chaque soir, j'attendais que Pixie s'endorme pour pleurer, je m'endormais avec la télé, car le silence m'était insupportable. Toutes mes amies m'ont dit qu'avec le temps ça passerait, pas pour moi. Chaque jour, ma situation empirait, quelques fois je n'arrivais pas à m'endormir alors je passais la nuit à étudier. Les seuls moments où on avait l'occasion de me voir sourire c'était lorsque j'étais en compagnie de Pixie. Un beau jour alors que je regardais des vieilles photos de mariage sur mon ordinateur j'ai reçu un mail « Esprits troublés. Cœurs brisés. Désirs inassouvis. Et si on réunissait dans un seul et même endroit tous les désenchantés ? » Au départ j'ai pris ça pour une blague de mauvais goût, mais quand je suis allée me baladé sur la toile pour avoir plus d'informations sur ce que je prenais pour une blague, j'ai pris conscience de l'ampleur de ce mouvement des milliers de personnes avaient pour projet de partir en Jamaïque et il y en avait déjà sur place. Au départ il était inenvisageable pour moi de tout quitter, mais plus j'y réfléchissais plus cette idée me semblait raisonnable. Je n'avais plus aucune raison de rester à Londres, j'avais fini mes études, j'étais sans emploi et des amis ont peut s'en refaire. Alors, un beau jour j'ai fait mes valises et j'ai pris un billet allé simple direction la Jamaïque.

© lighted fireflies

PSEUDO/PRÉNOM: Chocapic ÂGE: 13 FILLE/GARS: Fille PAYS: Suisse COMMENT AS-TU CONNU HEARTQUAKE ? par bazzart COMMENT LE TROUVES-TU ? sublissime AVATAR: Candice Accola SCÉNARII OU INVENTÉ ? inventé FRÉQUENCE DE CONNEXION: 7/7 MOT DE LA FIN:

Ainsley Moss-Vineyard a écrit:

UNE MEMBRE. UNE VRAIE. yéééééééééé. bienvenue sur heartquake, bon courage pour ta fiche & amuse-toi bien parmis nous

Comment ça une membre, une vraie? J'suis quoi moi si j'suis pas vrai o:
*out*

Bienvenue & bonne chance pour ta fiche.
Candice est un excellent choix.