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© fuck yeah kaya scodelario tumblr

NOM(S):Jepherson PRÉNOM(S): Bee Isobel DATE DE NAISSANCE: 31 décembre 1989. ÂGE: 20 ans.. NATIONALITÉ: anglaise. ÉTAT CIVIL ]: célibataire endurcie. GROUPE : serial lovers.

Je ne sais plus comment je suis devenue folle. Je ne sais plus comment on en est venue à me qualifier d'originale, de tarée, de sorcière. Je ne sais plus comment j'ai basculé dans le côté obscur. Et surtout, je ne sais plus comment j'en suis venue à me poser cette question. Je me souviens avoir été normale, un jour. Et pourtant, tout avait fini par basculé. J'étais devenue la fille à ne pas fréquenter, celle dont il faut éviter le chemin, la paria d'une société bien trop superficielle. Je crois que j'ai eu le malheur de naître dans les quartiers huppés de Londres, dans une famille riche comme Crésus & arrogante à me faire vomir. J'aurais pu être comme toutes ces femmes, mettre du rouge à lèvres rouge pétasse, des mini-jupes indécentes et des talons aiguilles. Ma mère aurait tellement aimé que je sois comme elle.

▬ Elle me ressemble, nan ? avait-elle lancé alors que je venais de naître depuis à peine quelques minutes. On m'avait posé sur son ventre, j'étais violette & rouge et pourtant, elle voulait déjà à tout prix que je lui ressemble. Mon père avait haussé les épaules et était sorti de la pièce pour fumer une cigarette. En réalité, je ressemblais à mon père. Il était riche, arrogant, certes, mais très intelligent. Et même s'il était l'un des hommes les plus puissants de Londres, il s'habillait parfois comme un français qui va cherche sa baguette le dimanche matin. Il était homme d'affaire, pour ne pas dire escroc. Il ramenait énormément d'argent à la maison, de l'argent sale, dit-on & en plus de ça, il faisait copain-copain avec le fisc. Autant vous dire que chez nous, l'argent coulait à flot. On disait que mon père avait une gueule. On dit ça des gens moches qui ont du charme. Moi aussi, on dit que j'ai une gueule malgré mes grands yeux bleus globuleux.

On ne m'a jamais fait de cadeaux. Déjà, m'appeler Bee Isobel, c'était vraiment une torture. Commencer avec ça dans la vie, ce n'est pas du joli. Quand je suis née, il y avait déjà deux garçons à la maison. Deux jumeaux terribles, de deux ans mes aînés. Mes parents étaient déjà débordés alors c'était Nanny qui prenait soin d'eux. Nanny, c'était la nounou. Je l'ai connu dès mes premiers jours sur cette terre, car ma mère était bien décidée à reprendre son travail de styliste très rapidement après son accouchement. Nanny était sévère, mais au moins, elle se comportait comme une vraie mère avec nous. Il n'y avait que envers Nanny qu'Evan et Lenny avait une once de respect. Car même s'ils n'étaient que des petits bouts de choux, ils menaient déjà la vie dure à nos parents. Il faut dire qu'ils étaient si peu souvent à la maison, qu'il y avait de quoi vouloir les faire payer.

Mon enfance se passa normalement. Si on entend dans "normale" le fait de ne quasiment jamais voir ses parents et de grandir entourer de domestiques. Dès cet âge, j'aurais pu devenir folle. Mais non, je ne crois pas que ce soit là que j'ai débloqué. J'étais encore une enfant innocente de 10 ans, qui ne va pas tarder à entrer dans l'adolescence. Il se passe des choses vers cet âge-là. On commence à avoir les seins qui poussent, on grandit, on veut se mettre un peu de maquillage, on veut plaire aux garçons, on a quelques boutons. Et à 13 ans, j'ai eu mes règles pour la première fois. Jamais on ne m'avait parlé de ces choses-là. Je savais ce que c'était, vite fait, mais on ne m'avait pas préparé. Alors un jour, j'étais sortie des toilettes, à moitié rhabillée. La maison était vide, sauf Nanny qui repassait. Et j'avais crié dans cette grande maison vide : ▬ Nanny ! Je saigne ! J'étais affolée, et vu ma tête, Nanny arrêta de repasser. Lorsqu'enfin elle avait compris ce qui se passait, je vis son air rassuré et elle me prit doucement dans les bras avant de me murmurer : ▬ Tu es une femme maintenant. Je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire, être une femme. Et finalement, Nanny s'était mise à pleurer. Je n'avais pas tout de suite compris pourquoi. Mais maintenant, je sais. Que c'est triste de voir une jeune fillette devenir femme sans ses parents à ses côtés. Mes parents n'étaient pas morts, mais c'était tout comme. Après être devenue une femme, j'aurais pu enfin devenir comme ma mère, une immonde pétasse qui se la pète et va à des dîners mondains. Mais non ! Au collège, j'étais plutôt la fille mise de côté, la dernière choisie en sport. Je m'attirais les foudres de quasiment toutes les filles de l'école. Par contre, les garçons m'aimaient bien. Pas comme une petite amie, bien sûr, juste comme une copine. Celle qui parle de console vidéo & de foot avec eux. Je passais mes mercredi après-midi avec une bande de garçons à se faire des parties de poker ou à grimper aux arbres. Et c'était pour cela que les autres filles voulaient ma condamnation à mort.

A la maison, rien n'avait changé. Evan & Lenny avaient maintenant quinze ans. Contrairement à ce qu'ils étaient petits, ils étaient devenus plus sages, plus réceptifs à la lobotomie que leur infligeait mes parents. Si bien qu'ils faisaient partis des gamins populaires du collège, sortant avec les plus belles filles et commençant déjà à toucher à l'alcool. ▬ Je suis fière de mes garçons ! disaient ma mère en me lançant un regard bien appuyé. Ce regard signifiait beaucoup. Du genre, "tu n'es que le vilain petit canard de la famille - j'aurais voulu que tu suives mon exemple - regardes comme tu es habillée, on dirait un sac...". Ce genre de choses qu'une mère ne devrait pas dire à son enfant. J'étais jeune, ça me blessait, et je passais des heures à pleurer dans ma chambre en me disant que mes parents ne m'aimaient pas. C'était vrai. J'étais leur seule fille et je ne leur ressemblais tellement pas que ça les désespérait.

J'eus mon premier petit copain à l'âge de 15 ans. Quand je l'ai embrassé, j'ai trouvé ça baveux. Limite dégoutant. En plus, il n'était pas spécialement beau. Il était juste aussi riche que moi, et j'avais pensé qu'en sortant avec lui, mes parents m'aimeraient. Sauf que manque de pot, la famille du garçon fit faillite à peine une semaine après qu'on ait commencé à sortir ensemble. Un instant, j'ai presque cru que je lui avais porté la poisse. Notre idylle dura deux semaines, le temps pour lui de déménager dans d'atroces humiliations, couvert de fientes de pigeons par les familles puissantes du coin, la mienne la première. Bien décidée à ne pas réitérer l'expérience avec un homme immédiatement, je continuais mon bonhomme de chemin. Au lycée, c'était le même schéma. Moi, indépendante, naturelle & originale, contre tous les autres superficiels. Les populaires ne m'aimaient pas. Tant mieux, moi non plus. Mon caractère commençait à se forger. Impatiente, rancunière, gourmande, têtue, déjantée, imaginative, rêveuse, tendre, sensible... Mes notes à l'école n'étaient pas excellentes, mais j'étais toujours dans la moyenne. J'avais de temps en temps un petit ami, quelqu'un qui m'acceptait comme j'étais. Mais c'était rare. Et vint la fin du lycéee. 17 ans, toutes mes dents, peu de projets dans la tête, et ce garçon qui me tourne autour. ▬ Tu m'ensorcelles, Izzie. me susurrait-il à l'oreille. C'est peut-être là que j'ai tourné folle. Folle d'amour. Mon coeur battait plus fort à en crever mes tympans. Je n'avais plus qu'une pensée, celle où je me donnais à lui, où je lui offrais le plus beau des cadeaux. Il n'était pas riche, loin de là, mais je l'aimais. Et c'est là que j'ai compris que je ne serais jamais comme les autres. Que j'étais clairement différente. Pourtant, cet homme que j'aimais sorti de ma vie. Il déménagea, loin et je n'eus plus de nouvelles. On était resté près de huit mois ensemble, ma plus longue relation à ce jour. Depuis, les hommes me font peur.

J'ai commencé des études de psychologie. Mes parents ont failli me tuer lorsqu'ils ont appris ça : ▬ Tu es folle, Bee ! Ca ne te mènera à aucun métier convenable. avait hurlé mon père. Et moi, je l'avais regardé avec haine & j'avais soufflé entre mes dents : ▬ Je n'ai jamais été convenable pour vous, de toutes façons. Et là, alors que j'avais 18 ans, il m'avait giflé. C'était la première gifle que je prenais de ma vie et surtout, c'était la première marque de reconnaissance que j'avais de sa part. Pour la première fois, il se comportait comme un véritable père. Ma mère le regardait avec dédain. Elle, elle s'en moquait de ce que je pouvais bien devenir. De toutes façons, j'étais déjà la honte de la famille, les gens du quartier parlaient de moi, mais en mal & ça, elle ne pouvait pas le supporter. Alors elle avait tourné les talons, me reniant à jamais. Mon père lui, avait murmuré quelque chose dans sa moustache que je n'avais pas saisi. Puis il avait fini par me dire : ▬ Ca ne peut plus continuer, Bee. Tu enchaînes provocations sur provocations. Je pense qu'il est temps que tu quittes cette maison. Ne t'inquiètes pas pour l'argent, je te paierais tout ce dont tu as besoin. Appartement, études, vêtements, loisirs... Je veux juste que tu quittes notre champs de vision. Ta mère ne supporte plus de t'avoir dans les pattes. La nouvelle était tombée comme la guillotine sur le coup d'un condamné à mort. J'avais senti mes yeux s'embuer, mais je ne voulais surtout pas pleurer devant lui et devant ma mère qui surveillait la scène d'un air satisfait cachée derrière un rideau. J'aurais pu dire non à l'argent, décider d'être indépendante comme je l'avais toujours été. Mais là, c'était suicidaire. Si je n'acceptais pas d'être entretenue, je risquais de finir sous un pont quelques jours plus tard.

Alors j'avais décidé d'accepter leur deal. Je quittais la maison mais acceptais leur argent. En fait, je crois bien que c'est là, que je suis devenue véritablement folle. Cette période là de ma vie est particulièrement floue. Bien que entretenue, je souhaitais partir à la quête de mon indépendance financière. A 19 ans, j'abandonnais mes études de psychologie, sans diplôme. A 20 ans, je devenais vendeuse à la sauvette de souvenirs de Londres. J'avais quelques petits amis, de rares amis... Je commençais à devenir bizarre, à me sentir tellement différente que j'en avais mal. Et Joon est arrivée. Joon, c'est mon moi fantasmé, dit-on. C'est celle que j'aurais voulu être. Quand je me présente, je dis que je m'appelle Joon ou Izzie Jepherson. Les gens trouvent ça beau, ou bizarre. Joon est tout ce que je ne suis pas. Elle est bien dans sa peau, équilibrée, elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense, elle vient d'une famille aisée mais pas trop, et surtout, elle est heureuse. Joon est différente de moi mais fait partie de moi. Je ne suis pas schizophrène. Joon n'est pas ma double personnalité. Joon est ma double identité. C'est différent, c'est peut-être pire. Car lorsque j'endosse le costume de Joon, j'en ai pleinement conscience. Les psychologues que je voie ne peuvent pas grand chose à mon état. Moi, pendant ce temps-là, je continue d'avancer, d'être entretenue par des parents qui me détestent, de me ridiculiser en me transformant en hamburger tous les jours pour gagner un peu de fric, de faire la fête pour oublier avec des gens qui se considèrent comme mes "amis". Je continue de foncer tête baissé, Joon à mes côtés. Quand je fais une nouvelle rencontre, j'ai le choix. Je peux être moi, ou je peux être Joon. Et c'est comme ça que je trouve que la vie est belle. Et puis, finalement, cette envie de nouveau départ me conduit à la Jamaïque. Sans une seule idée de ce qui peut bien m'arriver. Bienvenue dans ma vie.

© fuck yeah kaya scodelario tumblr

PSEUDO/PRÉNOM: héhé, vous ne saurez pas. ÂGE: 21 ans. FILLE/GARS: Girls Power.
PAYS: La belle France. COMMENT AS-TU CONNU HEARTQUAKE ? sur Bazzart le fantastique COMMENT LE TROUVES-TU ? je n'ai pas assez de mots dans mon vocabulaire pour le décrire AVATAR: Kaya Scodelario, la sublime. SCÉNARII OU INVENTÉ ? inventé dans ma cabochee. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 5/7, i think. MOT DE LA FIN: dansons tout nus autour d'un feu de bois, voulez-vous ? .

YEAAAH
& que dire de Dianna alors ?
Merci

Deep Puprle *o* Kill me now !
Bienvenue ici!

héhé han, Zooey Qu'est-ce que je l'aime
Merci

Merci Maël (Robert est canon sur ton avatar )

Désolée pour le DP, mais il me semble que j'ai fini
Bon, mon personnage est un peu étrange, certes, mais je l'aime comme ça, et j'espère que vous l'aimerez aussi

Sidney White-Lancaster a écrit:



J'veux un lien plus torride que Josh Hartnett dans la pub d'Armani,
Et pas de refus possible, merci beaucoup




Voilà, j'ai failli mourir de rire, merci.
De toutes façons, je ne peux rien refuser à Luke Grimes, tout simplement parce que ce gars est un appel au viol. Donc pour le lien plus torride que Josh Hartnett dans la pub d'Armani, c'est quand tu veux, où tu veux
Brefouille, merci pour cet accueil magnifique Merci de lire ma fiche & j'attends le verdict avec impatience